Un noyé dans l'Hérault, un jeune homme porté disparu dans les Pyrénées-Orientales, la mer a encore frappé. Pourtant, malgré le danger et les drapeaux rouges hissés sur le bord des plages, les sauveteurs peinent toujours à faire sortir les gens de l'eau.
Danger, danger, les médias ont beau le répéter, rien n'y fait : les gens se baignent quand même. Vendredi après-midi, alors qu'un nouveau coup de vent était annoncé, trois baigneurs se sont retrouvés en difficulté sur la plage des Orpellières, à Sérignan-Plage, une zone non-surveillée où était déjà décédé un homme le 26 juillet dernier.
Un sérignanais de 56 ans s'est jeté à l'eau avec un autre homme, habitant la Drôme âgé de 55 ans, pour porter assistance à un touriste allemand de 47 ans. Victime d'un arrêt cardio-ventilatoire, l'homme originaire de Sérignan n'a pu être réanimé sur la plage.
L'Allemand et le drômois, eux, se sont trouvés en arrêt ventilatoire et inconscients. Deux hélicoptères ont été envoyé sur place pour les transporter vers les hôpitaux de Montpellier et de Béziers. Samedi matin, tous deux étaient considérés comme sauvés.
Ce type d’événement climatique étant susceptible de se reproduire, le préfet de l'Hérault a demandé à 13 maires de communes situées sur le littoral que les vacanciers en situation d’infraction puissent être verbalisés. Les services de gendarmerie et de police pourront être mobilisés en appui en cas de nécessité.