L’Insee a communiqué une étude sur le nombre de résidences principales en Occitanie. Il s’élevait à 2,7 millions en 2018 et a doublé en 50 ans. En cinq décennies, le chiffre a été précisément multiplié par 2,3. La moyenne nationale par comparaison, a quant à elle, été multipliée par 1,8.
Pendant 50 ans, l'Occitanie a gagné 83 nouvelles résidences principales chaque jour. Un chiffre parlant qui montre à quel point l’engouement pour l’achat d’une résidence principale dans la région n’a cessé de croître depuis les années 1970.
Un attrait croissant pour la maison individuelle
D’après l’Insee, 63% des résidences principales de la région sont des maisons. L’attrait se porte en effet principalement sur les maisons individuelles et est spécialement fort en périphérie des villes (hors de la ville mais proche de ses centres d’intérêts).
Un million de maisons et 500 000 appartements sont sortis de terre en l’espace de 50 ans.
Le parc de logements est légèrement plus récent en Occitanie que dans le reste du pays, en lien avec le dynamisme démographique.
Deux facteurs principaux pour expliquer cette hausse
- La « décohabitation » c’est à dire que moins de personnes occupent un même foyer.
Un logement héberge en moyenne 2,1 personnes en 2018 contre 3,1 en 1968. Les ruptures conjugales plus fréquentes qu’il y a quelques décennies et l’allongement de l’espérance de vie peuvent expliquer ce phénomène.
- La croissance démographique : alors que la décohabitation était un facteur prédominant jusqu’à la fin des années 1990, la tendance s'est ensuite inversée et la démographie croissante a pris le relais.
On peut noter que ces logements étaient principalement chauffés au fioul, il y a quelques décennies. Le mode de chauffage a évolué peu à peu pour basculer vers des énergies dites propres et renouvelables. Presque la moitié des ménages de la région Occitanie ont fait le choix de l’électricité.
La situation sanitaire que nous vivons actuellement avec l'épidémie de Covid et les confinements successifs ont probablement contribué à renforcer l’attrait pour la campagne ou du moins la périphérie des centres urbains et les habitats individuels. On peut imaginer que la tendance va se perpétuer en augmentant de manière exponentielle dans les années à venir.