Opération anti-djihad à Lunel : un homme arrêté à Aimargues, un autre à Caussiniojouls

Le coup de filet anti-djihad s'est déroulé, ce mardi matin, à Lunel et Caussiniojouls dans l'Hérault et à Aimargues dans le Gard. 5 hommes ont été interpellés et placés en garde à vue. Les enquêteurs préparaient cette opération depuis des mois. Dans le collimateur, des proches de jeunes djihadistes.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

A Caussiniojouls, au sud de Bédarieux, dans l'Hérault, les policiers du Raid sont entrés à 6h30 dans un appartement au-dessus de la mairie. Ils ont interpellé un homme qui s'y trouvait depuis une quinzaine de jours.

A Aimargues, dans le Gard, un homme de 31 ans a été appréhendé après avoir fait l'objet d'une "filature soutenue" depuis une semaine, selon le maire Jean-Paul Franc. L'édile avait "appris il y a un an" que ce jeune homme "était parti en Syrie".

"Je suppose qu'il était suivi depuis", a ajouté le maire, selon qui ce garçon avait suivi dans sa jeunesse "une scolarité normale" et "était inscrit dans les clubs sportifs".


Le mouvement fondamentaliste et revivaliste tabligh serait implanté à Lunel

A Lunel, classée en zone de sécurité prioritaire avec un taux de chômage atteignant les 20%, le double du taux national, les départs de jeunes vers la Syrie inquiètent les autorités locales.
Certains jihadistes fréquentaient la mosquée Al-Baraka, que le préfet de l'Hérault, début janvier, avait jugée "préoccupante en raison d'un risque d'emprise fondamentaliste". Le courant tabligh, un islam de prédication rigoriste et très prosélyte y serait très actif.

Après l'annonce de la mort de certains en Syrie, l'ex-président de l'Union des musulmans de Lunel, Lahoucine Goumri, avait refusé de condamner leurs départs avant de revenir sur ses propos. Son successeur, Rachid Belhaj, a voulu calmer le jeu.
Après les attentats parisiens, la mosquée lunelloise est revenue dans le giron de l'ensemble des mosquées du département. L'imam et une vingtaine de ses confrères héraultais avaient rédigé le message commun de l'office du vendredi.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information