Discrimination, harcèlement sur internet, racket ou brimades. Autant de violences qui peuvent toucher n'importe quel élève quel que soit sont âge. Cette semaine était dédiée à la prévention dans les établissements scolaires, là même où ont souvent lieu ces violences sournoises. Exemple à Nîmes.
Sur le tableau interactif de cette classe de CM1 de Nîmes, une série de dessins animés met en scène des élèves aux prises avec des situations de violence. Racket, harcèlement, jeux dangereux, l'école n'est plus un sanctuaire. Depuis deux ans une campagne de prévention permet de dédramatiser le phénomène, source de mal être chez les enfants. De libérer la parole en classe pour faire sauter le tabou et briser le silence.
La discussion qui s'instaure en classe avec le maître brise la loi du silence.
On m'a dit, frappe le copain sinon on te tabasse" avoue un élève. "En CP, je ne suis pas venue 2 jours à l'école parce qu'on m'a dit des mauvais trucs" déclare à son tour une camarade.
L'agresseur n'est jamais clairement désigné, mais les victimes osent parler et c'est bien là l'essentiel. Dans ce quartier pourtant paisible de l'ouest nîmois nombre d'élèves ont été confrontés un jour ou l'autre, à une forme de violence. Ne pas se taire, prévenir le maitre ou la maitresse, un parent ou une personne de confiance, sont les bons réflexes à adopter pour dire non à la violence à l'école.
Voir le reportage de France 3 Pays Gardois