Journée de grève ce jeudi. La CGT, FSU et Solidaires ont lancé un appel à une journée nationale d’action interprofessionnelle. Des manifestations plutôt modestes se sont déroulées dans la région, mais l'inquiétude et la colère sont bien réelles face à la situation économique du pays.
La CGT, Solidaires et la FSU ont donc ouvert la rentrée syndicale ce jeudi avec un appel à la grève et aux manifestations contre les suppressions d'emploi et en faveur des hausses de salaires, au moment où les restructurations et les plans sociaux se multiplient.
Toute la région Occitanie est concernée : à Montpellier, la manifestation, partie en fin de matinée, a rassemblé 600 personnes selon la préfecture. Ils étaient 250 à Béziers. A Perpignan comme à Nimes, on comptait environ 500 manifestants ce jeudi, comme en atteste reportage de Pays Gardois :
"On est toujours debout !"
Cette faible mobilisation ne décourage pas Serge Ragazzacci. Pour le secrétaire général de l'Union Départementale CGT de l'Hérault, l’objectif n’était pas de faire descendre des milliers de personnes dans la rue mais plutôt d'appeler les gens en difficulté à réagir et à s’organiser.Le secrétaire général de CGT 34 estime que le gouvernement continue à bafouiller sa partition sur la crise sanitaire comme sur le front de l’emploi :On est toujours debout, prêt à en découdre contre les mesures antisociales !
"Il y a près de 20 millions d’emplois qui vont être détruits alors que des gens qui font faillite comme Orchestra, eux, peuvent reprendre leur entreprise grâce aux mesures votées par le gouvernement pendant le confinement. On efface les dettes et ce sont les salariés qui payent la casse ! Les mesures qui sont prises, c’est pour les patrons qui licencient et pas pour les salariés licenciés".
Perturbation dans les écoles et crèches de Montpellier
Ce mouvement de grève national perturbe les services de restaurations scolaire dans nombre d'établissements scolaires, crèches et haltes-garderies.
Les accueils du matin et du soir ne sont pas assurés dans de nombreuses écoles de la ville.
Un service minimum d'accueil sera mis en place par la ville au centre de loisirs municipal de Grammont. "Ce dernier s'adresse strictement aux enfants qui ne pourraient être accueillis dans leur école et dont les parents n'auraient aucun autre mode de garde" rappelle la municipalité sur son site internet.