Condamné par le tribunal correctionnel de Perpignan à détruire sa maison construite sur un terrain agricole non constructible, le maire d'Argelès-sur-Mer s'est exprimé pour la première fois jeudi soir. Il l'a fait devant le conseil municipal. Antoine Parra estime qu'il n'a rien à se reprocher.
Le maire d'Argelès a plaidé sa bonne foi, jeudi soir, devant le conseil municipal, une semaine après que le tribunal correctionnel de Perpignan l'a condamné à détruire sa maison bâtie sur un terrain agricole.
La construction a eu lieu en 2012/2013. J'ai été élu pour la première fois de ma vie en 2014 et maire en 2016. Je n'ai à aucun moment abusé de ma situation de maire, à aucun moment je n'ai cherché à contourner quoi que ce soit, à aucun moment je n'ai triché" a déclaré Antoine Parra devant le conseil municipal.
Bien avant d'être élu, Antoine Parra obtient en 2011 l'autorisation de transformer un simple hangar en gîte. Mais jugeant la structure de mauvaise qualité, il la détruit sans savoir que cette destruction annulait l'autorisation.
Un permis de restauration lui est alors accordé pour refaire d'abord le hangar. Mais le tribunal correctionnel a estimé que ce second permis n'autorisait plus à construire ensuite un gîte.
Antoine Parra a jusqu'au 2 juillet pour détruire sa maison sous peine d’astreinte d’une amende de 300 euros par jour de retard.