Brigades de gendarmerie mobiles : les uniformes font leur retour dans la vallée du Haut-Vallespir

Dans les Pyrénées-Orientales, le Haut-Vallespir a été retenu pour accueillir l'une des 145 nouvelles brigades de gendarmerie mobiles. Prise de plaintes, renseignements : les habitants retrouvent des services de proximité récemment disparus.

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Cela faisait des années que Montferrer n'avait pas vu une voiture de gendarmerie patrouiller dans ses rues en pente. Dans ce village de 180 habitants qui surplombe la plaine du Roussillon, le préfet et les services de gendarmerie célébraient, mardi, le lancement de la nouvelle brigade mobile du Haut-Vallespir. 

238 brigades de gendarmerie, dont 145 mobiles, sont en cours de création sur le territoire français. Le Haut-Vallespir, cette communauté de communes située au sud des Pyrénées-Orientales, a été choisi par le gouvernement pour voir revenir une unité de proximité sur son territoire. 

Les missions de la brigade sont les suivantes : se rendre visible et disponible, renouer du lien avec la population, enregistrer les plaintes à domicile, pour que les kilomètres à parcourir ne dissuadent plus les ruraux d'entamer des démarches pour se protéger.

Gain "de temps et d'énergie"

À Montferrer, les habitués du café voient revenir les uniformes d'un œil satisfait. "C'est rassurant. Il faut de la prévention", commente un habitant au micro de notre journaliste Marc Tamon. Même si, nuance son voisin de tablée, "il ne se passe jamais rien ici".

Contre exemple, à 8 kilomètres de Montferrer, il y a deux semaines à Corsavy, le camping de la Lyre s'est réveillé en difficulté : des pneus de voitures crevés et des poubelles incendiées pendant la nuit. 

La venue de la gendarmerie, qui a enquêté sur place, a économisé "du temps et de l'énergie" à Joël Wehr, le gérant de cet établissement de plein air, qui travaille "de 5 heures à 23 heures" en pleine saison. 

Progrès technologiques

Pour le Colonel Arnaud Goudard, le commandant du Groupement de gendarmerie des Pyrénées-Orientales qui quittera ses fonctions à la fin du mois d'août, la gendarmerie souffrait jusqu'ici de "cette tension entre la nécessité d'enquêter dans les bureaux et celle d'être présente sur le terrain".

Si elle peut à présent faire les deux, poursuit le Colonel Goudard, c'est aussi grâce aux progrès technologiques, qui permettent aux gendarmes de se déplacer avec des fichiers sécurisés sur leurs appareils électroniques. 

Une autre brigade de gendarmerie mobile verra le jour plus à l'ouest du département, dans la vallée du Carol. 

Écrit avec Marc Tamon et Sarah Karama.

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