Le Grand débat national qui a débuté à la mi janvier, s'achevera mi mars. Les rencontres ont même lieu à l'étranger entre français expatriés. Organisé à Barcelone, en Espagne, il a attiré de nombreux chefs d'entreprise, des jeunes actifs et des retraités.
Ils s'étaient donnés deux heures pour aborder les quatre grands thèmes de ce débat national.
En début de soirée, les problèmes propres aux Français de l'étranger ont tenu le haut de l'affiche, avec par exemple des sujets comme le coût du lycée français, les difficultés d'accès aux services publics, l'harmonisation des retraites au niveau européen, etc...
Mais rapidement, les propositions ont rejoint celles que l'on entend actuellement dans l'Hexagone: le gaspillage d'argent public, la défiance grandissante d'une partie de la population, dont les gilets jaunes, envers le gouvernement.
Pouvoir faire entendre sa voix
Dans l'assemblée, composée principalement de cadres, chefs d'entreprises, jeunes actifs et retraités, on comptait peu de sympathisants envers le mouvement des Gilets Jaunes, plutôt des français désireux de saisir cette occasion pour faire entendre leur voix
Au moins j'ai dit ce que je pensais !
affirme Thibault Mourichoux, chef d'une entreprise de transport.
Seul bémol pour d'autres participants : la forme de ce débat mené au pas de course, sans prendre le temps de la discussion.
On a proposé beaucoup de choses, on a voté sans prendre le temps de réfléchir et sans en parler entre nous, pour moi c'est plutôt décevant.
regrette Cécile Arondel, professeur de Français-Langues étrangères.
80 propositions énoncées
Au total, quelques 80 propositions ont été enregistrées jeudi soir.
Face à cette affluence de contributions, la députée de la 5ème circonscription des Français de l'étranger a promis de revenir chaque année pour renouveler l'expérience.