La goélette scientifique Tara est de retour ce samedi 15 octobre au port de Lorient en Bretagne après un périple de 70 000 kilomètres. Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS au laboratoire d'océanographie microbienne de Banyuls-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales, a suivi de près cette aventure.
Après un périple de 70 000 kilomètres autour du globe, la goélette Tara a fait son retour ce samedi 15 octobre à Lorient en Bretagne.
À bord, des milliers de prélèvements de micro-organismes dont l'analyse doit permettre de mieux comprendre le fonctionnement du plancton océanique. Dans cette aventure, Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS au laboratoire d'océanographie microbienne de Banyuls-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales suivait de près le périple de la goélette scientifique.
Deux ans de mission
Après presque deux ans de mission, la goélette a rejoint Lorient en Bretagne dans l’après-midi de samedi 15 octobre.
Au cours de son trajet du Chili à l'Afrique, en passant par l'Amazonie et l'Antarctique, le voilier-laboratoire a réalisé près de 25 000 prélèvements de micro-organismes marins. L’objectif ? "C’est de savoir comment ça marche", a expliqué Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara.
Les données récoltées par Tara lors de ces précédentes missions ont donné lieu à plus de 250 publications dans la presse scientifique. Le rôle de la pollution plastique a également été étudié durant les 22 mois de mission.
Un catalan dans l'expédition
La goélette de 36 mètres de long et 10 mètres de large, avec plusieurs laboratoires à bord, accueille 14 personnes. Une autre équipe est restée sur la terre ferme pour suivre de près le voilier comme une personne originaire des Pyrénées-Orientales : Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS au laboratoire d'océanographie microbienne de Banyuls-sur-Mer.
Le chercheur a pu constaté que c'est un petit écosystème qui se passe sur chaque morceau de plastique dans les océans. "On veut voir si les microorganismes pathogènes qui vivent sur ces petits radeaux de plastique vont aller se balader dans les océans", a-t-il ajouté.
Après plusieurs mois en cale sèche, la goélette larguera les amarres au printemps 2023 pour une mission sur la pollution chimique au large des côtes européennes.