Un détenu qui était placé à l’isolement a proféré des menaces terroristes à l'encontre du personnel de la maison d'arrêt. Le syndicat UFAP UNSA pénitentiaire demande qu'il soit jugé et transféré dans une unité spécialisée sans tarder.
Hier, vendredi 30 avril vers 17h40 un détenu qui était placé à l’isolement a frappé à plusieurs reprises dans sa porte de cellule en hurlant des menaces terroristes.
Allah Akbar, je vais mettre une bombe, je vais tous vous tuer et je vous couperai la tête un par un.
Ce détenu a été placé en prévention au quartier disciplinaire. Il a craché sur le premier surveillant du secteur ainsi que sur un autre membre du personnel. L'homme, libérable fin août 2021 n'en n’est pas à son coup d'essai, il était " en gestion menotté équipé"(menottes, tenu par cou). Il avait déjà menacé à plusieurs reprises le personnel.
Jugé et transféré d'urgence
"L'UFAP UNSA Justice ne peut tolérer de telles menaces, surtout après l'attentat du 23 avril dernier à Rambouillet", affirme son représentant Pierre Grousset dans un communiqué.
Nous demandons que dans le contexte actuel, ce détenu passe en comparution immédiate pour agressions, apologie du terrorisme et menaces de mort.
"Nous demandons que ce détenu soit transféré vers un UDV (unité pour détenu violent) puis vers un QER (quartier d'évaluation de la radicalisation). Il faut arrêter de trouver des excuses à ce type d'individus, nous soulignons encore une fois le professionnalisme et le sang-froid des surveillants du secteur et la difficulté de notre profession devant de tels comportements", ajoute le syndicat qui réclame une sanction pénale et disciplinaire exemplaire.