Le 22 avril, un joueur de rugby à XIII de Saint-Estève (Pyrénées-orientales) a agressé l'arbitre en le frappant violemment au visage. La Fédération vient de le radier à vie. Benjamin Casty, l'arbitre, a depuis lancé un appel : "Ne plus jamais voir ce geste. Que cette image serve à ça !"
Le 22 avril, au bout de 25 minutes de jeu, lors de la demi-finale de la coupe de France juniors, Saint-Estève et Toulouse sont à égalité 12 partout. L'arbitre vient d'expulser un joueur catalan (bleu) pour avoir fait un doigt d'honneur au public. Furieux, le joueur s'approche de l'arbitre et lui assène violent un violent coup de poing au visage. L'arbitre s'écroule et va rester inconscient quelques secondes avant d'être évacué vers l'hôpital.
Radié à vie
L'arbitre a déposé plainte, le club de Saint-Estève a fermement condamné le geste de son joueur et la fédération française de rugby à XIII, par l'intermédiaire de la commission nationale de discipline, réunie à Carcassonne, a donc décidé de radier à vie le joueur. Une sanction sportive qui ne sera peut-être pas la seule.
Les autres sanctions possibles encourues pour l'auteur des faits
- Au pénal: L'arbitre est reconnu par la loi comme une personne chargée d'une mision de service public, les violences commises à son encontre sont aggravées et l'auteur encourt jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.
- Au civil: La justice peut aussi condamner le joueur et son club au versement de très lourds dommages et intérêts.
Mais l'arbitre a déjà pris du recul : "Je ne veux surtout pas que l'on s'acharne sur ce joueur. je n'ai aucune rancoeur envers lui. je ne lui en veux pas. c'est un geste isolé, de pure folie."
Revoir l'entretien réalisé par France 3 Pays Catalan avec Alain Sabatier et Jean-François Puakavase :