Le Festival international du disque et de la bande dessinée a fait son grand retour ce samedi 30 septembre, à Perpignan dans les Pyérénées-Orientales. Pour sa 35e édition, l’heure n'est pas à la fête. En cause : une baisse des subventions.
"C'est toujours impactant d’avoir moins de moyens, mais on fait avec", déplore Jean Casagran, directeur du Festival international du disque et de la BD, grand rendez-vous culturel dans les Pyrénées-Orientales. Pour la 35ème édition du festival de la BD, l’attention était pour la première fois uniquement sur le budget de l’événement.
Il a fallu rogner un peu partout, il y a moins d'invités, on a dû faire beaucoup plus attention que d’habitude.
Jean Casagran, directeur de l'événement
Quel impact pour le festival ?
Selon la mairie, la baisse des subventions de cette année est de 11 %, soit de 5 000 euros. En raison du coût de la crise énergétique, elle explique avoir dû réduire toutes les aides versées aux associations. Pour les festivaliers et les visiteurs, l’impact est direct.
"Il y a moins d’auteurs (...) Il y avait avant deux ou trois autres qui venaient pour la première fois, ce qui n’est pas le cas aujourd'hui", constate un visiteur.
Je venais avant en avion, aujourd’hui en train. Ma foi, ce n’est pas un problème. D’un point de vue écologiste, c’est plus raisonnable. On mange dans les mêmes restaurants, on dort dans les mêmes hôtels, on n'est pas à la rue. Je n'ai pas de ressenti de différence de budget.
Riff Reb's, auteur
Le festival a tout de même pu rassembler, pour cette 35e édition, les collections de disques et de bandes dessinées de 75 exposants.