Une de nos équipes de France 3 a été victime d'intimidation lors d'un reportage à Cabestany, près de Perpignan. Du matériel de tournage leur a été dérobé.
Une de nos équipes de France 3 Pays catalan a été victime d'intimidation durant un tournage sur les gilets jaunes. Insultes, doigts d'honneur, les journalistes ont fait l'objet d'intimidation et ont copieusement été insultés durant leur reportage.
"Espèces de tafioles" ont lancé face à la caméra, trois hommes présents à la réunion.
Tout avait bien commencé. Les journalistes filmaient depuis 10h du matin, une assemblée générale des gilets jaunes à Cabestany.
A l'issue de la réunion, ces derniers font savoir à notre équipe qu'ils ont voté pour finalement s'opposer à la diffusion du reportage.
Carnet et carte de tournage volés
Notre reporter prend alors la parole pour rappeler que, si la liberté d'expression existe, la liberté de la presse et le droit d'informer sont aussi des droits constitutionnels.
Après avoir constaté que son carnet de notes lui avait été subtilisé, c'est la carte contenant les images du tournage qui a été volée.
Depuis le début du mouvement, tous média confondus, les journalistes sont régulièrement la cible des gilets jaunes.En agissant ainsi, ils portent atteinte à notre liberté d'informer. En nous volant la carte contenant les images, ils privent le public du reportage, de l'information que nous voulions délivrer" regrette notre équipe.
Le droit de déposer plainte contre toute personne qui porterait atteinte à l’intégrité de nos personnels
Cet acte est donc un énième épisode d'intimidation à l'encontre des journalistes de France 3 Occitanie. Des actes condamnés fermement par la direction.
"Nous sommes déterminés à continuer à remplir notre mission de service public et à informer nos concitoyens, au-delà de toutes tentatives d’intimidation, physiques ou verbales.
Nous allons donc poursuivre notre travail d’information et de décryptage en restant bien sûr intransigeants sur la sécurité de nos équipes et en nous réservant le droit de déposer plainte contre toute personne qui porterait atteinte à l’intégrité de nos personnels," précise la direction de l'information de France Télévision.