Retour de Carles Puigdemont en Catalogne : le leader indépendantiste a disparu après son discours devant des milliers de personnes à Barcelone

Carles Puigdemont a disparu, volatilisé, peut-être avec l'aide d'un agent des Mossos arrêté par la police catalane en ce début d'après-midi. Quant au leader indépendantiste, il reste introuvable. "Nous sommes toujours là parce que nous n'avons pas le droit de démissionner" déclarait-il ce matin sur l'esplanade Lluis Companys de Barcelone. Ce jeudi 8 août, après sept ans d'exil, l'ancien président de la Generalitat a été accueilli comme un véritable héros par plusieurs milliers de personnes.

19h34 - Le socialiste Salvador Illa élu président de la Catalogne

Le socialiste Salvador Illa, un proche du Premier ministre Pedro Sanchez, a été élu ce jeudi soir président de la région de Catalogne, lors d'un scrutin qui a eu lieu malgré le retour éclair et la nouvelle fuite du leader indépendantiste Carles Puigdemont.

Le parti de Carles Puigdemont, qui a échappé à la police malgré le mandat d'arrêt le visant toujours en Espagne, a demandé, en vain, le report de cette session d'investiture.

19h - Un second policier arrêté

Un second policier catalan a été arrêté après la fuite du leader indépendantiste Carles Puigdemont, a annoncé à l'AFP la police catalane, los Mossos d'Esquadra.

Il s'agit du deuxième Mosso interpellé pour son rôle présumé dans l'évasion de l'homme fort de la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, qui n'était pas reparu en Espagne depuis.

18h15 - Le Syndicat Unifié de Police demande à la police espagnole et à la Gardia Civil de rechercher Puigdemont

Le Syndicat unifié de la police (SUP) a qualifié "d'échec monumental" l'opération des Mossos d'Esquadra quant à l'arrestation de l'ex-président Carles Puigdemont à son retour en Catalogne après sept ans d'exil. Le syndicat de Police a également demandé que la Police Nationale et la Guardia Civil espagnoles assurent à partir de maintenant la direction des opérations de recherche.

Des barrages filtrants ont été installés provoquant des embouteillages à la frontière avec la France.

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Carles Puigdemont recherché par la Police catalane, les barrages filtrants provoquent d'importants embouteillages sur l'autoroute entre la France et l'Espagne. ©Laura-Laure Galy

17h52 - Les Mossos contrôlent la frontière

Retrouver Carles Puigdemont. Un important dispositif de recherche a été déployé dès ce matin aux alentours de 10h par les forces de l'ordre en Catalogne. Une opération déployée quelques minutes après la disparition impromptue visiblement pour les Mossos du leader indépendantiste catalan.

Plusieurs barrages filtrants ont été installés d'abord sur les différentes rocades autour de Barcelone et puis sur l'autoroute AP-7, en direction de la France. La Police catalane fouille les véhicules depuis déjà plusieurs heures ce qui a engendré plusieurs kilomètres de bouchons au niveau de la frontière franco-espagnole sur l'autoroute mais aussi sur les réseaux secondaires. Il fallait plus d'une heure à certains moments de la journée contre une dizaine de minutes habituellement pour traverser les Pyrénées. Recherches et embouteillages se poursuivent.

17h39 - Le parti d'extrême droite Vox fustige Pedro Sánchez

Santiago Abascal, le très controversé Président du parti d'extrême droite espagnole Vox, a déclaré que Pedro Sánchez "agit comme un misérable" et le considère comme responsable d'avoir "jeté le discrédit absolu" sur le CNI, le centre de renseignement rattaché au Ministère de la Défense.

Il le tient pour responsable de la disparition de leader indépendantiste Carles Puigdemont. Il rajoute que "Ce que nous avons vu aujourd'hui à Barcelone est quelque chose qu'on a pu voir à d'autres époques avec certains trafiquants de drogue en Amérique Latine."

16h47 - La séance d'investiture reprend 

Cette session d'investiture du nouveau Président de la Generalitat aura connu nombre d'interruptions ce jeudi 8 août. Son déroulement a été fortement perturbé par le retour sur la Péninsule ibérique, après sept ans d'exil, de Carles Puigdemont ancien Président et député du Parlement. Son départ précipité et en catimini après son discours à l'extérieur du Parlement, alors qu'il avait manifesté son intention de siéger, aura provoqué des tensions politiques entre les différents partis au cours de l'assemblée plusieurs fois stoppée aujourd'hui.

Junts réclamait le report pur et simple de l'investiture compte tenu de la situation extraordinaire autour de la présence puis de la disparition de Carles Puigdemont. Une demande contestée par une grande majorité des députés en présence, notamment le PSC (Parti Socialiste de Catalogne) et Esquerra Republicana (ERC).

16h30 - Le secrétaire Turull convoqué par les Mossos

Les Mossos d'Esquadra convoquent Jordi Turull, secrétaire général de Junts per Catalunya le parti dirigé par Carles Puigdemont. La Police catalane souhaite entendre Turull concernant sa possible participation avec l'évasion de l'ancien président de la Generalitat Carles Puigdemont ce jeudi matin du centre de Barcelone.

Des sources du ministère de l'Intérieur ont démenti à l'Agence Catalane d'Information l'existence d'un mandat d'arrêt contre Jordi Turull. Une enquête sur les éventuelles responsabilités pénales de ceux qui ont collaboré à l'évasion de Puigdemont semble par contre se confirmer. Puigdemont s'était présenté vers 9h ce matin à Barcelone après sept ans d'exil. C'est en véritable "rock star" que ce dernier au podium qui avait été installé pour qu'il puisse prononcer son discours.

15h30 - L'avocat de Puigdemont défend le policier arrêté

Gonzalo Boye, l'avocat de Carles Puigdemont qui s'est discrètement éclipsé après son discours à la barbe des policiers, assure la défense de l'officier des Mossos arrêté en début d'après-midi pour avoir aidé à s'enfuir l'ancien président Carles Puigdemont. Pour l'avocat, il s'agit là d'une "arrestation illégale, car il n'a commis aucun délit". L'avocat cite l'article 470 du code pénal espagnol qui stipule qu'il y a délit dans le cas où la personne aide à l'évasion d'un "condamné, prisonnier ou détenu", situation qui ne s'appliquerait pas dans ce cas précis selon lui. Les Mossos d'Esquadra ont arrêté l'agent des Mossos, soupçonné d'avoir participé à l'évasion de l'ancien président de la Generalitat.

15h20 - La presse internationale en parle

Le retour de Carles Puigdemont sur la Péninsule ibérique avait déjà fait le tour de la presse internationale dès son apparition ce matin dans les rues de Barcelone. Son départ à la dérobée aussi. L'annonce de l'arrestation d'un agent des Mossos, confirmée par la Police catalane est également largement relayée dans les médias du monde entier.

14h50 - De nouvelles arrestations liées à la fuite de Puigdemont ?

Concernant le départ en catimini de Puigdemont juste après son discours près de l'Arc de Triomphe à Barcelone, un officier des Mossos a d’ores et déjà été arrêté par la police catalane. Les charges qui pèsent sur lui sont celles d'entrave à la justice et du non-respect d'application d'un mandat d'arrêt.

À cette heure, les Mossos n'excluent pas de nouvelles arrestations, estimant que d'autres personnes seraient impliquées dans cette action d'exfiltration de l'ancien Président de la Generalitat poursuivit par la Cour Suprême espagnole pour malversation.

13h30 - Puigdemont caché dans le coffre d'une voiture ?

Selon les médias espagnols, la Police catalane pense que Carles Puigdemont d'avoir quitté les abords du Parlement juste après son discours à bord d'une Honda Blanche. Comme on peut le voir sur la vidéo, une roue est posée sur le siège passager. Les Mossos soupçonneraient le leader catalan,  toujours activement recherché, de s'être caché dans le coffre du véhicule. L'agent des Mossos arrêté un peu plus tôt en serait le propriétaire.

13h13 - Un agent des Mossos arrêté

Un agent des Mossos a été arrêté par la Police catalane en toute fin de matinée, soupçonné d'avoir aidé Puigdemont à s'exfiltrer du Parc de la Ciutadella à Barcelone juste après son discours. Selon Catalunya Ràdio, l'ancien président de la Generalitat est entré dans une tente près de la scène et de là a pris une voiture blanche pour quitter l'événement. L'agent arrêté serait le propriétaire du véhicule dans lequel Puigdemont est parti.

13h - Le Partido Popular accuse les socialistes "d'humiliation stupide"

Le PP à travers la voix d'Alejandro Fernàndez accuse les socialistes de la "stupide humiliation" infligée par le retour de Carles Puigdemont. Miguel Tellado, porte-parole du Partido Popular a quant à lui parlé "d'une parodie nationale" exaspéré par le fait que le leader catalan a pu faire son discours "en toute impunité" à Barcelone ce matin alors qu'il est visé par un mandat d'arrêt.

12h35 - La frontière franco-espagnole "bouclée"

Des kilomètres de bouchons ont été observés depuis maintenant près de deux heures sur l'autoroute AP-7 en direction de la France mais aussi sur tout le réseau secondaire. La Police catalane est à la recherche du véhicule qui transporterait le leader indépendantiste Carles Puigdemont.

Celui-ci est revenu tôt ce matin en territoire catalan, après sept ans d'exil. Il a prononcé un discours et devait assister en tant que député à la session d'investiture du nouveau Président de la Generalitat mais Puigdemont a disparu. Il faut maintenant une heure sur l'autoroute pour traverser les quelques kilomètres qui séparent La Jonquera de la grande barrière de péage du Boulou. Les Mossos procèdent à la fouille des véhicules, notamment ceux immatriculés en Espagne.

11h56 - "Nous espérons qu'avant la fin de la séance plénière, le président Puigdemont pourra exercer ses droits"

Albert Batet, Député au Parlement de Catalogne et Président du groupe parlementaire Junts : "Nous espérons qu'avant la fin de la séance plénière, le président Puigdemont pourra exercer ses droits". Le porte-parole des Junts a également manifesté sa désapprobation vis-à-vis de l'opération des Mossos pour arrêter Puigdemont.

11h52 - L'avocat de Puigdemont quitte en taxi la zone où Puigdemont a prononcé son discours

L'avocat de l'ancien président de la Generalitat Carles Puigdemont, Gonzalo Boye, est parti ce jeudi en milieu de matinée à bord d'un taxi depuis la zone où a eu lieu la cérémonie d'accueil de Puigdemont.

Après son discours devant plusieurs milliers de personnes venues acclamer son retour triomphal après sept ans d'exil, l'ex-président a littéralement disparu alors que son avocat se dirigeait vers le Parlement aux côtés des autres membres du parti Junts. Boye a ensuite quitté les lieux à bord d'un taxi entouré de personnes qui l'ont protégé et l'ont tenu à l'écart des médias.

11h49 - La séance reprend au Parlement

Après une heure d'interruption la séance a repris au Parlement de Catalogne pour l'investiture du nouveau Président de la Catalogne. Et c'est Albert Batet, Président du groupe parlementaire de Junts qui a pris la parole pour dénoncer les violences policières "disproportionnées" à l'encontre des manifestants présents autour du Parlement. Le député indépendantiste a également critiqué l'opération des Mossos pour arrêter Puigdemont. Opération que ce dernier a comparée à celles de 2017 menées par la Guardia Civil et la Police Nationale espagnole lorsque les forces de l'ordre étaient à la recherche des urnes et des bulletins de vote.

11h40 - La Cour suprême rappelle aux Mossos qu'il y a un mandat d'arrêt contre Puigdemont

La Cour suprême a rappelé ce jeudi matin que les Mossos d'Esquadra ont reçu l'ordre d'arrêter l'ancien président Carles Puigdemont. Le juge Pablo Llarena s'était exprimé "très clairement" lors de sa dernière audience sur son refus d'appliquer l'amnistie pour le délit de détournement de fonds. Le magistrat a profité de l'occasion du retour de Puigdemont pour rappeler aux forces de sécurité de l'État, ainsi qu'à la Police catalane, que le mandat d'arrêt national pour détournement de fonds aggravé contre le leader de Junts était toujours en vigueur et qu'elles avaient l'obligation de l'arrêter et le soumettre à disposition judiciaire. Une vaste opération "Cage" a été mise en place par la Police catalane dès le milieu de matinée avec la disparition de Puigdemont après son discours pour localiser l'ancien président. 

11h16 - Junts insiste sur le fait que Puigdemont "n'a pas délégué son vote" et laisse ouverte la possibilité d'une comparution au Parlement

Cela fait presque deux heures que l'on ignore où se trouve Carles Puigdemont, après son retour en Catalogne ce jeudi matin à l'occasion de la session d'investiture. L'ex-président a prononcé un bref discours à l'Arc de Triomphe de Barcelone, a demandé à être accompagné au Parlement et a disparu. Cependant, les membres de Junts insistent sur le fait que leur leader "n'a pas délégué son vote" et garde la porte ouverte à une possible présentation de ce dernier à l'Assemblée pour exercer son vote. Le résultat du vote en séance plénière, qui a débuté à 10 heures avec le discours du candidat à la présidence, le socialiste Salvador Illa, est attendu dans l'après-midi.

11h15 - La police locale et les gardes municipaux participent à l'opération "Cage" des Mossos pour localiser et arrêter Puigdemont

Selon des informations publiées dans divers médias, les Mossos sauraient dans quel véhicule circule Carles Puigdemont, même s'ils en recherchent deux. Ces derniers connaîtraient le modèle, la couleur et la plaque d’immatriculation de la voiture qui le transporte. La police locale et la Police municipale sont impliquées dans l'opération. L'opération de filtrage menée par les Mossos a déjà générée plusieurs kilomètres d'embouteillages tout autour de Barcelone.

10h44 - Suspension de séance

Après son discours d'introduction, Salvador Illa est applaudi par les membres du parti socialiste debout. Le reste des députés sont restés assis. Josep Rull, Président du Parlement catalan suspend la séance qui devrait reprendre à 11H45.

10h05 - Puigdemont absent du Parlement pour l’investiture d’Illa

Il est précisément 10h05 lorsque débute la session du Parlement en toute normalité mais en l’absence de Carles Puigdemont. Le report ou la suspension de la séance d’investiture d’Illa était une option si Carles Puigdemont était arrêté à son retour en Catalogne, mais l'ancien président est porté disparu. Le candidat du PSC a commencé son discours sans que Josep Rull, président de la chambre, ait fait mention de l'absence du leader des Junts en plénière.

À l’extérieur, les partisans du leader indépendantiste ignorent que Puigdemont a disparu et continuent de scander "Puigdemont Président" ainsi "dehors les forces d'occupation" en tentant de pénétrer dans l'enceinte du Parc de la Ciutadella près du Parlement fermé et sécurisé par un important dispositif de sécurité assuré par les Mossos d'Esquadra.

9h50 - Mais où est passé le « soldat » Puigdemont ?

Son discours plein de fougue et d’espoir d’une Catalogne indépendante terminé, Carles Puigdemont quitte la scène qui lui a été installée devant le symbolique Arc de Triomphe de Barcelone. Puis Puigdemont se volatilise. Il avait annoncé son retour en terre catalane après sept ans d’exil afin d’exercer physiquement son rôle de député ce jeudi 8 août alors même que ce jour doit se tenir l’investiture du socialiste Salvador Illa, le nouveau Président de la Generalitat. Oui mais voilà, personne ne sait où est passé Carles Puigdemont. Les dirigeants des Junts ont donc descendu la promenade Lluís Companys en direction du Parlement sans la présence de leur leader. Il a prononcé un discours sur la scène de l'Arc de Triomphe, il a demandé à être accompagné au Parlement, puis il n'est plus apparu.

9h45 - Les Mossos dispersent au gaz un groupe de manifestants

Les Mossos d'Esquadra sont intervenus auprès d'un groupe de manifestants qui tentaient d'accéder à la Citadelle. Les Mossos d'Esquadra ont dispersé avec du gaz un groupe de manifestants qui tentaient d'accéder au Parc de la Ciutadella aux abords du Parlement au moment même où commençait le débat sur l'investiture de Salvador Illa. 

9h 40 - Opération des Mossos pour arrêter Puigdemont

Les Mossos d'Esquadra ont activé un vaste dispositif pour tenter de localiser et d'arrêter l'ancien président de la Generalitat, Carles Puigdemont. Sept ans après avoir entamé le chemin de l'exil, ce jeudi 8 août, comme il l'avait promis, il s'est présenté au centre de la capitale catalane. Il l'a fait lors de la cérémonie de bienvenue organisée au pied de  l'Arc de Triomphe et qui a rassemblé des milliers de personnes. "Nous sommes toujours là. Nous n'avons pas le droit de démissionner car le droit à l'autodétermination est collectif", a déclaré le 130e président de la Generalitat de Catalunya, toujours sous le coup d'un mandat d'arrêt de la justice espagnole.

9h15 - Salvador Illa met en lumière l'héritage de Pere Aragonès

Salvador Illa a tout d'abord souligné le travail de Pere Aragonès, Président de la Catalogne depuis 2020, et l'a remercié devant les membres du Parlement présents aujourd'hui pour la session d'investiture du nouveau Président de la Generalitat : "Le pays est meilleur que ce dont il a hérité". "La Catalogne est puissante et nous sommes une société plurielle et solidaire. Mon gouvernement sera pour tous les Catalans et toutes les Catalanes", conclut Salvador Illa sous les applaudissements des membres du parti socialiste debout. Illa a également réclamé une application de la loi d'amnistie "rapide et sans subterfuges" un avant de suspendre la session qui devrait reprendre à 11H45.

9h - Puigdemont accueilli comme un héros

"I-Inde-Indepència!" la foule scande avec ferveur et sans aucun temps mort ce mot en boucle. Les partisans catalanistes sont au comble de leur bonheur, Carles Puigdemont est devant eux. Une arrivée triomphale en mode bain de foule comme il sait le faire. Le leader indépendantiste a remonté à pied l'Avenue Lluis Companys, entouré de plusieurs membres de son parti Junts.

"Nous n'avons pas le droit de renoncer", le discours de Puigdemont

"Voilà maintenant sept ans qu'ils nous poursuivent pour avoir écouté la voix du peuple de Catalogne, sept ans que nous subissons une dure répression qui nous a envoyé en prison, à l'exil, qui a affecté la vie de plusieurs milliers de personnes pour être indépendantistes et parfois même pour le simple fait de parler Catalan. Ils ont converti le fait d'être Catalan en quelque chose de suspicieux... Malgré tous leurs efforts, bien qu’ils aient essayé de faire très mal... je suis venu ici aujourd'hui afin qu'on se rappelle que nous sommes encore là ! Et nous sommes encore là parce que nous n'avons pas le droit de renoncer.".

L'ex-Président a insisté sur le fait que "l'autodétermination appartient au peuple" et a souligné qu'"un pays qui amnistie sans amnistier est un pays qui a un problème de nature démocratique". Carles Puigdemont a ensuite souligné d'autres opportunités se présenteront avant de déclarer : "j'ignore quand nous nous reverrons mais quoi qu'il arrive, lorsque nous nous reverrons il faut qu'on puisse crier tous ensemble, haut et fort, vive la Catalogne libre!".

8h - le grand retour de Puigdemont

Les rues de Barcelone débordent de gens venus des quatre coins de Catalogne pour l'événement.

Une foule dense se presse depuis 8 heures ce jeudi matin pour célébrer le retour de celui qu'ils considèrent toujours comme leur leader, Carles Puigdemont, ex-président de la Generalitat.

Près de sept ans après son exil, Carles Puigdemont est de retour en Catalogne.

Le cycle a commencé par la "décision politique" de quitter la Catalogne le 29 octobre 2017 et vient de s'achever ce 8 août 2024 avec la participation à l'événement organisé sur l'Avenue symbolique Lluís Companys à Barcelone.

Une autre "décision politique" - comme l'a défini l'ancien président de la Generalitat lui-même dans une lettre publique publiée samedi dernier et dans laquelle il expose les raisons qui l'ont poussé à faire le voyage de retour - qui bouleverse le calendrier politique catalan à un moment clé : l'investiture de Salvador Illa, le nouveau président du Gouvernement Catalan.

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