" C'est un cluster XXL, " dénonce le syndicat UFAP-UNSA. En cause : la surpopulation carcérale qui favorise la propagation du virus.
Avec près de 100 cas positifs détectés, 81 parmi les détenus et 12 au sein du personnel, le centre pénitentiaire de Perpignan est devenu un cluster géant.
Le variant Omicron contamine la Maison d'Arrêt des Hommes et le variant Delta sévit aussi au centre de détention.
Le syndicat UFAP-UNSA dénonce la surpopulation carcérale qui favorise la propagation du virus. " Nous avons plus de 800 détenus pour 525 places. Près de 80 cellules abritent 3 détenus dans 9 mètres carrés, sans les douches en cellule, contrairement aux autres. Ce qui favorise la propagation de la pandémie".
Les détenus testés positifs sont regroupés au sein d'un même étage du centre de détention, mais à la Maison d'Arrêt, l'isolement des malades est pour l'instant impossible.
" On a des détenus testés positifs à tous les étages, non-isolés c'est le problème de la surpopulation carcérale, " poursuit le syndicaliste.
mesures de limitation du virus
L’établissement de Perpignan a continué d’écrouer cette semaine malgré le cluster, alors que d'autres établissements comme Béziers ou Villeneuve-Lès-Maguelone n’ont pas incarcéré ou ont connu une pause d’écrou dans la même situation.
L’UFAP UNSA Justice devant "cette situation exceptionnelle" demande "la limitation des incarcérations sur l'établissement et la fermeture des parloirs, l’interdiction des colis de Noel - le peu de personnel qui nous reste doit assurer les missions de sécurité de l’établissement - et la suspension des visites des aumôniers le temps que l’on maîtrise la maladie".
L'organisation syndicale réclame également un renfort en personnel.