La préfecture des Pyrénées-Orientales a annoncé ce vendredi 9 octobre la prolongation des mesures sanitaires de lutte contre le Covid-19 déjà en vigueur depuis le 25 septembre. Elles seront valides jusqu'au 25 octobre 2020.
Les mesures sanitaires en vigueur dans les Pyrénées-Orientales sont prolongées, a indiqué la préfecture dans un communiqué ce vendredi 9 octobre. Le département reste en zone d'alerte au Covid-19, a rappelé le préfet, qui a reconduit les restrictions déjà en place pour lutter contre le Covid-19 jusqu'au 25 octobre inclus.
L’interdiction des rassemblements festifs ou familiaux de plus de 30 personnes dans tous les établissements recevant du public (ERP) court donc toujours, notamment pour les salles des fêtes, les chapiteaux, tentes, espace privé loué et structures provisoires. Des mesures déjà appliquées depuis le 25 septembre dernier.
En raison du maintien du classement du département en “zone d’alerte” au #COVID__19, @Prefet66 a décidé de proroger jusqu’au 25 octobre 2020 l’interdiction des rassemblements festifs ou familiaux de plus de 30 personnes dans tous les ERP.
— Préfet des Pyrénées-Orientales (@Prefet66) October 9, 2020
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Les services de l'Etat ajoutent que cette interdiction s’applique toujours "aux fêtes de famille (vin d’honneur et repas dans le cadre de mariages, d’anniversaires, etc. ), fêtes entre amis, moments de convivialité à l’issue d’une cérémonie qui se dérouleraient dans ces ERP".
Ces événements, lorsqu’ils rassemblent moins de 30 personnes, "doivent impérativement être organisés de manière à ce que les personnes présentes soient assises", rappelle la préfecture.
Toute activité dansante lors de ces événements, de même que dans les bars et restaurants, demeure interdite.
Les rassemblements festifs étudiants demeurent limités à 10 personnes dans les établissements recevant du public, espace public et campings du département.
Rien de nouveau pour les discothèques
Hervé Montoyo, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie des Pyrénées-Orientales, déplore que l'Etat s'évertue à interdire la reprise des boîtes de nuit, qui sont aujourd'hui à l'agonie.On a demandé à ce que les discothèques puissent rouvrir en mode bar, avec un protocole sanitaire strict, mais ça nous a été refusé. On en a marre d'être stigmatisés. On dit depuis des mois que ce sont les rassemblements familiaux, les fêtes étudiantes et privées qui causent le plus de risque. A ce jour il n'y a pas eu de cluster dans nos métiers dans le département, et on nous montre du doigt en permanence.
Pour le représentant du secteur dans le département, les aides de l'Etat ne sont à ce jour pas suffisantes notamment pour les professions les plus touchées par ces mesures, comme les traiteurs. "On continue de payer les loyers, les charges fixes... et certains ne vont bientôt plus pouvoir payer et risquent de tout perdre !", s'agace Hervé Montoyo.
Au deuxième trimestre, en France, 120 000 emplois ont été détruits dans le secteur privé. 80 discothèques ont déjà mis la clé sous la porte, et 300 pourraient l'avoir mis d'ici la fin de l'année, selon le syndicaliste.