Une trentaine de Saoudiens, d'Afghans et de Syriens viennent d'arriver au Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales. Après la "jungle de Calais", les voilà hébergés pour 2 mois dans un club vacances du Roussillon. Une parenthèse de calme pour des hommes et des femmes qui ont fui leur pays et la guerre.
Ismael, Babiker et leur interprète Ayoub, savourent le calme du port du Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales. En compagnie de 31 autres personnes, ils sont accueillis dans un village vacances depuis une dizaine de jours.
Il y a des Saoudiens comme eux, des Afghans et des Syriens, âgés de 18 à 30 ans. Ils viennent tous de la "jungle" de Calais, ce ghetto géant de 6.000 migrants, qui rêvent d'aller en Angleterre.
A Calais, la vie était difficile. On ne prenait pas soin de nous. Il faisait froid. Nous n'avions pas de quoi manger et nous ne pouvions pas prendre de douches. C'était dur" témoigne un réfugié.
Depuis 10 jours, ils revivent. Comme 700 autres migrants en France, ils sont enfin logés dans des appartements chauffés, nourris, vêtus et soignés à l'hôpital pour certains. Ils ont renoncé à l'Angleterre. Mais ils n'ont pas de papiers, pas d'argent.
L'association ACAL de Perpignan met tout en oeuvre pour les aider à faire les démarches administratives nécessaires. Mais ce répit n'est que temporaire, l'accueil au Barcarès ne durera que 2 mois.
L'avenir de chacun sera examiné au cas par cas. Rester en France ou être accueilli dans un autre pays ?
La France peut également les aider à rentrer dans leur pays d'origine mais c'est une solution qu'aucun ne souhaite.
Reportage F3 LR : A.Goyon et A.Sabatier
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