Départementales 2021 dans les Pyrénées-Orientales : découvrez les résultats du 1er tour

Depuis 18h, tous les bureaux de votes sont fermés dans les Pyrénées-Orientales. A 17h, le taux de participation était de 29,96% contre 52,09 % en 2015. 

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Rn : 14 sur 17 au second tour

La victoire remportée par Louis Aliot à Perpignan allait-elle servir de tremplin au RN pour ces Départementales ? La réponse serait plutôt non. Au second tour, dans les Pyrénées-orientales, le Rn se qualifie dans 14 cantons sur 17. C'est moins bien qu'en 2015 (16). Vallée de la Tet, Pyrénées catalanes et Canigou n'auront pas de binôme RN au second tour. Le mouvement de Marine Le Pen arrive en tête dans 5 cantons, tous à Perpignan. Il réalise son meilleur score d'ailleurs dans le canton de Perpignan 1. Nicolas Sanchez et Sandrine Serre obtiennent 43,23 % et le plus faible dans le canton du Canigou (19,87 %).

Aucune triangulaire

Pour se qualifier pour le second tour, il fallait obtenir au moins 12,5 % des inscrits. Avec un taux d'abstention record (64,47 %),  impossible. Il y aura donc 17 duels dans les Pyrénées-Orientales : 3 entre la droite et la gauche, 8 entre la gauche et le RN, 5 entre la droite et le RN et 1 entre Lrem et RN. 

Alain Ferrand éliminé

Les ennuis judiciaires (mis en examen pour extorsion de fonds en bande organisée) ont eu raison des vélléités politiques du maire du Barcarès Alain Ferrand (DVD). Interdit de séjour dans les Pyrénées-Orientales, il n'a pas pu faire campagne et est éliminé dès le 1er tour. Dans le canton de la côte Salanquaise, il n'obtient que la 3ème place (25,04 %), devancé par le duo Rn (28,43%), 2ème. Arrive en tête le binôme de la majorité départementale (Madelaine Garcia-Vidal et Marc Petit) avec 35,04 %. 

La présidente sortante en tête dans son canton

La présidente actuelle du département, Hermeline Malherbe a quitté un canton perpignanais incertain pour le canton des Aspres beaucoup plus sûr et pour se porter candidate ensuite à sa propre succession à la tête du département. Avec Thierry Voisin, elle arrive en tête avec 37,65 % devant le binôme RN 31,07 %. Il y aura un second tour entre ces deux binômes.

Le Rn en tête à Perpignan dans 5 cantons sur 6

Louis Aliot a remporté la ville de Perpignan. Le résultat des six cantons de la ville était donc attendus avec beaucoup d'attention. Le RN manque de peu d'arriver en tête partout. Dans le 2ème canton, Jean Sol (avec Laurence Ausina), tête de liste LR dans le département, 36,47 % devance de peu Alain Cavalière, 35,18%, tête de liste RN ancien président du Tribunal de commerce. Candidat sur la liste de Romain Grau (LREM) aux dernières municipales, Alain Cavalière avait appelé entre les deux tours a voté pour Louis Aliot. 

On peut gagner 4-5 cantons. Mais les sortants ont beaucoup plus résisté que ce que je le pensais

Alain Cavalière, RN

Jean Sol et Alain Cavalière sont en ballotage et qualifié pour le second tour. "On n'a pas mobilisé tous nos électeurs. Si on y arrive pour dimanche prochain, j'ai une réelle chance. Au niveau départemental, on peut gagner 4-5 cantons. Les sortants ont beaucoup plus résisté que ce que je le pensais," analyse Alain Cavalière.

Ballotage également dans le canton Perpignan 3. Le binôme RN (Olivier Guillaumon et Bénédicte Pons) arrive de peu en tête 34,35% devant le duo PCF (Françoise Fiter et Rémi Lacapère) 33,45%. 42 voix les séparent.

Enfin, dans le canton Perpignan 4, le député LREM Romain Grau associé à Isabelle de Noell-Marchesan (28,34 %) est nettement devancé par le binôme RN (Jacques Bartoli et Huguette Dies) qui obtient 40,36 %

 

Vers 20h30, les premiers résultats significatifs commencent à tomber. La présidente actuelle du département, Hermeline Malherbe a quitté un canton perpignanais incertain pour le canton des Aspres beaucoup plus sûr et pour se porter candidate ensuite à sa propre succession à la tête du département. Après le dépouillement de 60 % des voix, elle est en tête avec 34 % des voix devant Sophie Delort (RN) 31%. 

Trois grandes forces politiques s’affrontent dans les Pyrénées-Orientales . Trois forces politiques qui s’équilibrent et pourraient empêcher le département d’avoir une majorité stable.

Une gauche affaiblie et divisée

La majorité sortante socialiste avait obtenu 11 cantons sur 17 en 2015 (6 pour l’opposition de droite). La gauche qui gère le département depuis 1998 apparaît bien affaiblie cette année. Affaiblie et divisée. Les Verts font bande à part aux départementales comme aux régionales, la France insoumise également. Face à ce déclin, la majorité sortante a choisi de miser sur les sortants : les deux tiers de ses élus brigueront en effet un nouveau mandat.

Pas d'accord LR - LREM

Dans un département où Jean Castex menait les candidats de l’UMP aux élections précédentes de 2015, on aurait pu imaginer une alliance entre les amis d’hier du Premier Ministre et ceux d’aujourd’hui, une alliance qui aurait fait de ces deux formations les grands favoris de cette élection.

Mais l’ancien maire de Prades a eu beau œuvrer en coulisse, aucun accord n’a pu être trouvé entre LR et LREM. Malgré des discussions longues et intenses, la proximité de la présidentielle a empêché tout rapprochement même local. Pour espérer l’emporter, Jean Sol, le chef de file des Républicains, a choisi de miser sur l’implantation des élus sortants et celle de maires récemment élus.

RN: après Perpignan, le département ?

Est-ce que le Rassemblement national progresse encore dans les Pyrénées-Orientales ? Ce sera l’une des grandes questions de ces élections après la victoire de Louis Aliot aux municipales à Perpignan en 2020 (seule ville de plus de 100 000 habitants entre les mains du RN en France). Après Perpignan, le département peut-il basculer ? La ville de Perpignan est présente sur 6 cantons. Ses 6 cantons seront essentiels pour chacun des trois camps qui s’affrontent pour la future présidence. Y-a-t-il une dynamique Alliot ou pas ?

Si le RN est, depuis longtemps dans le département, le champion des premiers tours il est rarement au second tour. Le RN n’est pas le favori des 3 forces politiques engagées mais il pourrait jouer les trouble-fêtes.

 

 

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