Les policiers de Perpignan viennent de mettre fin à une série d'extorsions avec violences commises à quelques jours d'intervalle dans le centre-ville par un jeune homme de 21 ans seulement, mais déjà connu de la justice. Il a été identifié grâce à son profil WhatsApp qu'il avait donné à l'une de ses victimes.
Lorsque les policiers se présentent au domicile du suspect, le 28 décembre, sa famille est présente mais lui est absent. Les enquêteurs ont toutefois la quasi certitude qu'ils ont affaire au malfaiteur qui a extorqué argent, biens et voiture à trois victimes en quelques jours dans le centre-ville de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Car le jeune homme, âgé de 21 ans, a donné son profil WhatsApp à l'une de ses cibles.
Prévenu par ses proches de la visite des forces de l'ordre, il se rend de lui-même au commissariat, où il ne reconnaît que partiellement les faits qui lui sont reprochés. Son périple commence le 23 novembre à 4 heures 30 du matin, rue des Abreuvoirs. Alors qu'il rentre chez lui, un habitant du quartier est agressé dans le hall de son immeuble. Sa sacoche, contenant deux téléphones portables et 40 euros, est dérobée.
Arnaque au distributeur et fuite en voiture volée
Moins de deux jours plus tard, le 12 décembre, à la gare de Perpignan, une jeune victime subit une extorsion de fonds par retrait d'argent à un distributeur automatique de billets. C'est à elle que le délinquant communique ses données sur le réseau social WhatsApp.
Enfin le 14 décembre, le suspect commet un nouveau vol avec violences sur le quai Delattre de Tassigny. Il détrousse de sa doudoune un automobiliste qui est en train de récupérer son véhicule après une soirée au restaurant. A l'intérieur se trouvent le portefeuille du conducteur et ses clés de contact. Ce qui permet à l'individu de s'emparer de la voiture avant de prendre la fuite.
Tatouage fatal
C'est une particularité physique qui va permettre d'attester qu'il s'agit bien d'un seul et même agresseur : toutes les victimes décrivent une goutte tatouée sous son œil. Au terme de sa garde à vue le mis en cause, déjà défavorablement connu de la police, est déféré en vue d’une comparution immédiate qui devrait avoir lieu ce jeudi ou ce vendredi.