Fièvre catarrhale : 30 % du cheptel ovin pourrait être décimé, les éleveurs réclament que les vaccins soient payés par l'Etat

La maladie de la langue bleue a commencé à décimer les troupeaux dans les Pyrénées-Orientales. Les éleveurs craignent de perdre un tiers du cheptel ovin. La fièvre catharrale vient de faire son apparition dans l'Hérault.

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Lentement mais sûrement la fièvre catarrhale (maladie de la langue bleue) gagne du terrain en Occitanie. Dans l’Aveyron depuis l'an dernier, elle a fait son apparition dans les Pyrénées-Orientales en juin 2024. Si l'état aide les éleveurs dans le nord de la France, ce n'est pas le cas pour ceux du sud de l'Hexagone.

"Dans le Nord de la France, c'est le variant 3, ici c'est le 8. L’État aide les éleveurs lorsqu'il s'agit d'un nouveau variant mais il considère que sur les Pyrénées-Orientales, comme le variant existait déjà l'année dernière, les vaccins aussi et on aurait dû vacciner. Cela se défend... ou pas. Dans l'Aveyron, il y a eu des épisodes de fièvre catarrhale ovine de type 8 avec un impact moindre alors que chez nous il est très violent, avec une perte pour certains cheptels, de plus de 50 %", explique Olivier Gaurenne, président de la coopérative catalane d'élevage, joint par France 3 Occitanie.

Il n'est pas obligatoire mais vivement recommandé de vacciner les animaux. "Cela coûte entre 10 et 15 euros par bête. C'est énorme", note Olivier Gaurenne

La détresse des éleveurs

Les éleveurs catalans réclament que les vaccins soient payés par l'Etat et des aides pour le renouvellement du cheptel. Ils ont été reçus en préfecture début août. "On nous a dit que nos difficultés allaient être prises en compte. Pour l'instant on attend toujours une réponse du ministère. Ni oui, ni non . On n'a pas de réponse ce qui est insupportable dans la situation actuelle de détresse des éleveurs". 

Dans les Pyrénées-Orientales, on va perdre 30 % de l'effectif ovin.

Olivier Gaurenne, président de la coopérative catalane d'élevage

France 3 Occitanie

Cela aura des répercussions sur la filière viande, sur le maintien et la préservation des milieux naturels. 

Un millier d'ovins morts

Un peu plus d'un millier de bêtes sont mortes depuis début juin dans le département. Près de 70 exploitations sont touchées.

Les éleveurs espèrent une nouvelle réunion avec les services de l'Etat la semaine prochaine dans les Pyrénées-Orientales. Ceux de l'Hérault rencontreront le préfet vendredi 23 août après l'apparition de la maladie dans un élevage de la Salvetat-sur-Agout. Une quinzaine d'ovins en sont morts.

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