Alors que la 8e journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites réunissait plus de 10.000 personnes dans les rues de Perpignan, selon les syndicats, Robert Vila a eu des mots très durs à l'encontre des grévistes et des blocages.
"Manifester est un droit mais travailler en est aussi un, ô combien précieux pour notre économie, nos entreprises, nos salariés, notre avenir et celui de nos enfants". Voici la conclusion d'un communiqué de presse de Robert Vila daté de ce mercredi 15 mars 2023.
Le président de Perpignan Méditerranée Métropole est visiblement remonté contre les grévistes qui ont bloqué, mercredi matin, le dépôt des bus Sankéo.
"Un blocage inadmissible"
Selon l'élu, des salariés non-grévistes ont été empêchés de travailler et d'accéder au site notamment par "des éléments perturbateurs extérieurs à l’entreprise s’arrogeant le droit de leur interdire d’exercer leur métier".
Se vantant de défendre la position d’une majorité de Français, certains se permettent tout, absolument tout, même de bloquer des entreprises qui, pourtant, ne demandent qu’à travailler. L’exemple du blocage du dépôt de bus Sankéo est vraiment inadmissible.
Robert Vila, président de PMM (Perpignan Méditerranée Métropole).
Le trafic des transports urbains publics a d'ailleurs été très perturbé sur l'ensemble du réseau lors de cette journée d'action.
Le maire LR de Saint-Estève reconnait le droit des uns et surtout semble avoir voulu faire reconnaitre le droit de tous à penser ce qu'ils veulent et à vouloir travailler.
"Si c’est un droit de se mobiliser contre la réforme des retraites, d’autres n’ont-ils pas le droit de penser autrement ?" a-t-il précisé toujours dans le même communiqué de presse.