Jusqu’à présent, les commerces de Perpignan pouvaient ouvrir cinq dimanches par an, à des dates pré-fixées. Le dispositif déjà testé avait été peu suivi mais la municipalité veut demander une autorisation qui s’étende à tous les dimanches de l’année.
Avec l’autorisation d’ouvrir les magasins le dimanche, le conseil municipal de Perpignan espérait redynamiser le centre-ville. Cet été, des tests ont été effectués mais les commerçants les ont peu suivis. Pour Stéphane Ruel, adjoint au maire de Perpignan délégué au commerce, interrogé dans l’Indépendant, le problème tient surtout à un défaut d’information et à un manque de temps.
C’est pour cela que le conseil municipal a décidé, malgré tout, d’étendre la mesure. Comme en 2015, les commerçants pourront travailler cinq dimanches par an : les trois dimanches de l’Avent, le premier dimanche des soldes (le 10 janvier) et au moment des Médiévales (le 16 octobre). Ce qui est nouveau, c’est qu’une demande de classement a été déposée auprès du préfet de région pour que le centre historique soit reconnu comme « commune touristique ».
Si le préfet donne son accord, les commerces de l’hyper-centre pourront ouvrir tous les dimanches à partir de mars. Si l’accord est refusé, la commune peut demander à établir une autorisation du 15 juin au 15 septembre, comme cela a déjà été testé ou appliquer la loi Macron et autoriser les commerçants à ouvrir 12 dimanche par ans, à condition que les salariés l’acceptent (le refus des salariés est prévu dans la loi).
Pour Stéphane Ruel, la mesure est importante car, explique-t-il, les jours où les commerces sont ouverts, « la fréquentation de la ville s’en ressent ».