Les agents de la communauté de communes Salanque-Méditerranée et les élus étaient mobilisés, ce matin, pour manifester à Perpignan. Ils refusent la fusion avec l'intercommunalité audoise des Corbières. 2 communautés de communes opposées, politiquement et financièrement.
La loi NOTRe, qui oblige les plus petites communautés de communes à se regrouper pour survivre, ne fait pas que des heureux dans la région.
Entre l'intercommunalité Salanque-Méditerranée, composée de 4 communes, entre Aude et Pyrénées-Orientales et celle des Corbières, 15 communes toutes dans l'Aude, rien ne va plus.
Les agents de la communauté de communes Salanque-Méditerranée et les élus étaient mobilisés, ce matin, pour manifester à Perpignan. Ils refusent la fusion avec l'intercommunalité audoise des Corbières. 2 communautés de communes opposées, politiquement et financièrement.
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Les élus, les agents de ces collectivités et des habitants ont manifesté, ce mercredi matin, à Perpignan, contre une fusion imposée par l'Etat. Fusion des intercommunalités qu'ils considèrent comme "réalisée dans des conditions désastreuses".
La communauté de communes Salanque-Méditerranée, Claira, Fitou, Pia et Salses-le-Château, présidée par Joseph Puig (MoDem), en bonne santé financière, ne veut pas de la fusion avec celle des Corbières, présidée par le socialiste Christian Casties.
Elle estime qu'elle n'a pas à faire les frais "du marasme financier" de sa voisine audoise.