Les salariés en colère contre le gouvernement sont dans la rue, ce mardi, pour une journée interprofessionnelle d'action. Ils réclament des hausses de salaires générales pour contrer la baisse du pouvoir d'achat et dénoncent les réquisitions de grévistes et l'atteinte au droit de grève.
Transports, éducation, hôpitaux, plusieurs syndicats appellent à débrayer, ce mardi, pour défendre le droit de grève et réclamer des hausses de salaires pour tous.
150 rassemblements sont annoncés partout en France.
A Perpignan, les manifestants ont défilé dès 11h, dans les rues de la capitale catalane. En ligne de mire, l'inflation, la baisse du pouvoir d'achat, les super-profits, le budget 2023 proposé par Emmanuel Macron et le 49.3.
Dans le cortège, beaucoup de salariés de la fonction publique, des enseignants et des agents hospitaliers.
On a une inflation qui a dépassé les 6%, on n'a pas eu d'augmentation significative, la prime Ségur n'est toujours pas intégrée dans le salaire, je pense qu'on se fiche de nous. Il faut augmenter les agents hospitaliers mais aussi tous les salariés de France.
Daniel Maïques, délégué syndical CGT des Pyrénées-Orientales.
A Montpellier, le cortège est en route depuis midi. Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées devant la gare Saint-Roch.
A Carcassonne, 600 personnes ont participé à la manifestation avec la CGT en tête de cortège.
Une journée nationale de mobilisation
Journée de mobilisation et galère matinale pour certains dans les transports. A quelques jours des vacances, les salariés sont appelés ce mardi à cesser le travail et à manifester, pour une hausse des salaires et contre les réquisitions de grévistes dans les raffineries.
A la SNCF, par exemple, seul 1 TER sur 2 et 50% des Intercités circulent, en moyenne, en Occitanie.
De nombreux secteurs ont déposé des appels à la grève : fonction publique, énergie, transports
publics, routiers, agroalimentaire, commerce etc.