Appel à la grève interprofessionnelle ce mardi 18 octobre : à quelles perturbations faut-il s'attendre ?

Plusieurs syndicats appellent à la grève interprofessionnelle ce mardi 18 octobre dans les secteurs des transports, de l'éducation, des services publics ou du nucléaire. A quoi faut-il s'attendre demain dans notre région ? On fait le point à la veille de la mobilisation.

Plusieurs syndicats dont la CGT, Sud-Rail FSU ou encore Force Ouvrière appellent les salariés à faire grève pour les salaires et la défense du droit de grève. De nombreux secteurs devraient être touchés ce mardi 18 octobre. 

Trafic perturbé à la SNCF

Les syndicat CGT-Cheminots et Sud-Rail appellent à la grève des cheminots pour réclamer l'ouverture de négociation avec la direction de la SNCF sur les augmentations de salaires

"Nous ne lâcherons pas sur l'indispensable augmentation générale des salaires et des pensions ! La situation économique, couplée à une politique salariale désastreuse à la SNCF depuis des années, ne peut plus durer !" expliquait la CGT-Cheminots dans un communiqué publié le 10 octobre.

De son côté Sud-Rail, revendique "une augmentation uniforme de plusieurs centaines d'euros net par mois.

La SNCF demande à tous les voyageurs de bien vouloir vérifier les horaires avant de se rendre en gare. le mouvement démarre dès ce lundi 20h. Les axes les plus impactées seront Toulouse-Pau et Toulouse-La tour de Carol. perturbations à prévoir aussi sur les réseaux TGV et Intercités. 

Pour Tisséo "impossible de prévoir l'impact de cette journée de grève sur le réseau bus et tramways à Toulouse". Les voyageurs sont invités à se connecter sur l'application pour connaître l'état des lieux du trafic en temps réel. Le métro devrait circuler normalement. 

Enfin toujours dans les transports, les routiers sont appelés à rejoindre le mouvement. La grève pourrait même être reconduite sur plusieurs jours dans les transports. Une hypothèse évoquée par certains syndicats de routiers et le patron de la CGT, Philippe Martinez.

Ecoles, collèges et lycées au ralenti

La journée sera très perturbée dans les écoles, les collèges et les lycées. Une partie des enseignants vont cesser le travail. Reste à savoir dans quelle proportion. 

Ce mardi, la mairie de Toulouse met à nouveau en place un service minimum d'accueil. Les repas seront livrés dans les écoles. Deux sites seront ouverts de 8h à 18h30, pour les élèves qui ne pourront pas être accueillis dans leur école maternelle. 

Dans le premier degré, le Snuipp-FSU, principal syndicat, exige "une augmentation générale des salaires et 300 euros nets pour toutes et tous immédiatement". Le syndicat majoritaire dans le second degré, le Snes-FSU, réclame "une augmentation des rémunérations d'au moins 10 %".

La grève risque d'être largement suivie dans les lycées professionnels où les syndicats demandent le retrait de la dernière réforme, craignant notamment qu'elle ne réduise les heures d'enseignement général.

Services publics et commerces touchés ?

La plupart des services publics, comme l'accueil dans les crèches, la fonction publique ou le secteur de la santé devrait être impactés. Le mouvement sera également suivi dans les cliniques privées et les maisons de retraites à l'appel de la CFDT-Santé. 

Les salariés de l'énergie ont aussi répondu présents. Alors que la grève a été reconduite ce lundi dans les dépôts de TotalEnergie, la centrale nucléaire de Golfech a rejoint le mouvement de grève dans le nucléaire ce lundi. Ce mardi ce sera au tour des salariés d'EDF.  

Et comme lors de la dernière journée de grève interprofessionnelle le 29 septembre, le ramassage des ordures ménagères devrait être perturbé dans de nombreuses grandes villes comme Toulouse. 

La CGT appelle également à la grève dans les commerces. 

Rassemblements et manifestations

À Toulouse, une manifestation est prévue ce mardi 18 octobre. Le départ du cortège aura lieu à 14 heures au Monument aux Combattants, près du métro François Verdier. Le 29 septembre dernier, lors de la première journée de grève interprofessionnelle, la manifestation avait rassemblée quelques 6000 manifestants dans les rues de Toulouse, selon les syndicats.

D'autres rassemblements sont prévus à Tarbes, Foix ou encore Castres. 

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