Cette troisième journée du procès de Kader Djidel, poursuivi pour l’assassinat d’Erika, a été marquée par le témoignage de la maman de l’accusé. La cour d’assises des Pyrénées-Orientales a attendu en vain qu'elle éclaire les comportements violents et le geste fatal de son fils.
Ce jeudi s'est déroulé le troisième jour du procès autour de l'affaire d’Erika. Le meurtre d’Erika Troadec-Elfaguir, survenu le 25 août 2015 dans le parc Maillol à Perpignan, est étudié par la cour d'assises des Pyrénées-Orientales pendant trois jours, jusqu'à vendredi.
Au cœur de cette troisième journée de procès, le témoignage de la maman de l’accusé. Entendue à la barre pendant près de 5 heures, elle s’est noyée dans un flot d’explications interrompues par des contresens.
Votre fils est dans le box et il risque la perpétuité, je vous demande donc de faire un effort madame, c’est pour lui, demande le président de la cour.
Elle finira par avouer en sanglots, j’avais peur de le perdre, je lui ai fait beaucoup de tort, je lui demande pardon mais j’étais très malade et très fatiguée.
Avec vous madame c’est l’amnésie où le mensonge et je ne choisirai pas, assène le président, ce qui agace l’avocat de l’accusé.
Ce qui arrive à son fils et le crime qu’il a commis elle en est en grande partie responsable, après que le président traite toutes les déclarations comme soit relevant de l’amnésie soit du mensonge, nous dit Maitre Nguyen.
Ce vendredi, l’heure sera aux réquisitions et aux plaidoiries.
Le résumé de la journée avec Dorothée Berault