Pour Bruno Leroux, le respect doit être réciproque, entre les jeunes et les policiers. C'est le message qu'il a fait passer aujourd'hui à Perpignan, lors d'une visite dans le quartier St Jacques, théâtre d'émeutes entre communautés gitane et maghrébine en 2005.
Au coeur du quartier Saint-Jacques là où cohabitent les communautés gitane et maghrébine, Bruno Leroux a tenu d'abord à saluer le travail de la brigade de contact mise en place en 2015 et chargée comme son nom l'indique d'être eb contact permanent avec les habitants du quartier.
Le ministre de l'Intérieur a également réagi à la polémique sur les violences policières suite à l'affaire Théo. Et le message du ministre était clair: le respect doit être réciproque. Il l'a dit aux micros des journalistes, répété ensuite aux jeunes du quartier."Je pense que cette fonction de proximité [...] , à partir de ce que vous faites ici, je pense qu'il y a un modèle qui va se développer ailleurs."
Les représentants régionaux des syndicats de police ont été reçus par un collaborateur du ministre. Ils ont rappelé le manque d'effectif dans les commissariats locaux et sont revenus également sur les suites de l'affaire d'Aulnay-sous-bois.
Au même moment, place de la République à Perpignan, une soixantaine de militants de gauche s'est rassemblée pour dénoncer les violences policières.Pour David Leyraud, secrétaire régional adjoint du syndicat Alliance, cette polémique " ne doit pas effacer des mémoires les milliers de personnes qui sont sauvées chaque année par des policiers. ... Il faut simplement faire confiance à la justice."
Retour sur la visite du ministre de l'intérieur à Perpignan avec Philippe Georget et Xavier Armengaud :