Le père, mis en examen pour le meurtre du petit garçon retrouvé le 14 septembre dernier le corps à demi congelé au domicile familial de Perpignan, serait selon les experts, atteint de schizophrénie. Il est également soupçonné de tentative de meurtre sur ses deux petites filles
Salim B. 29 ans, a été mis en examen pour le meurtre d'Imran. Le petit garçon de 7 ans avait été retrouvé mort, le corps couvert d'ecchymoses à moitié congelé dans une baignoire de l'appartement familial, dans le quartier du Vernet à Perpignan le 14 septembre 2023. Le père de famille est aussi accusé de tentatives de meurtres sur ses deux fillettes de 4 et 5 ans.
Schizophrénie
L'homme, qui a comparu devant le tribunal correctionnel de Perpignan mercredi 20 mars pour une affaire de vente de produits stupéfiants serait atteint de schizophrénie, rapportent nos confrères du journal l'Indépendant.
Rapport d'experts
À l'audience, le prévenu a annoncé qu'il y avait "du neuf" concernant l'affaire criminelle pour laquelle il est mis en examen, "je suis considéré comme schizophrène". Il fait référence à un rapport d'experts psychiatres qui après l'avoir examiné le prévenu, ont diagnostiqué une "schizophrénie ancienne et ancrée".
Une information confirmée par son avocat Me Gérald Brivet-Galaup, contacté par France 3 Occitanie.
Altération du discernement
Cette maladie qui a "altéré son discernement" pourrait avoir des conséquences lors du procès criminel pour le meurtre de son fils et les tentatives de meurtre sur ses deux fillettes. Une pathologie qui, si elle était alors reconnue, pourrait diminuer la peine encourue : passer de la perpétuité à 30 ans de réclusion.