Le maire Les Républicains de Perpignan n'est pas encore officiellement candidat à sa succession mais il est déjà la cible des attaques du candidat du Rassemblement National. En cause: la gestion de la ville, sur la base d'un rapport de la Chambre régionale des comptes.
Jean-Marc Pujol a été investi par son parti, Les Républicains, pour briguer sa succession à la mairie de Perpignan.
Mais il n'est pas encore officiellement candidat.
Une formalité pour Louis Aliot qui fait déjà du maire sortant sa cible favorite.
Louis Aliot est candidat pour le Rassemblement National, comme en 2014. Même si le logo du parti d'extrême-droite n'est pas sur ses affiches.
Pour tirer sa première attaque de la campagne, Louis Aliot s'appuie sur la chambre régionale des comptes, qui vient de publier un rapport sur la gestion de Perpignan entre 2012 et 2018.
Après avoir insisté sur des irrégularités dans le recrutement de membres du cabinet du maire, il s'attarde sur une certaine confusion dans les compétences entre ville et agglo. La chambre régionale parle de "transparence amoindrie"Il y a une opacité en matière de ressources humaines qui posent problème, selon Louis Aliot.
Une manœuvre, selon le candidat du Rassemblement National, pour masquer le mauvaise gestion de la ville.Il a quand même fallu que le préfet intervienne et octroie un délai supplémentaire pour qu'un certain nombre de transferts de compétences respecte la loi.
Jean-Marc Pujol reconnaît des erreurs dans la forme sur certains recrutements mais il souligne, lui, les remarques positives de la chambre régionale sur l'amélioration de la situation financière de la ville.
Et même s'il n'est pas encore officiellement candidat, le maire n'hésite pas à rappeler que le Rassemblement National ex-Front National n'a pas vraiemnt de leçon à donner en terme de gestion de ville.
Monsieur Aliot va essayer d'expliquer qu'il est capable d'une meilleure gestion, on sait comment le Front National a géré Toulon. 12 élus mis en examen et une ville quasi ruinée.
Jean-Marc Pujol a confirmé ce lundi 4 novembre qu'il dira officiellement dans une dizaine de jours, à la mi-novembre, s'il est candidat ou non.