En quelques jours, le groupe Air France est revenu sur sa décision de diminuer le nombre de rotations quotidiennes entre Paris et Perpignan. Fini donc, du moins pour le moment, la suppression du night stop annoncée pour le 28 septembre, qui a cristalisé tous les reproches.
C'est une quasi-victoire pour les élus et les usagers mobilisés contre la décision d'Air France. La compagnie aérienne nationale revient sur son planning au-delà du 28 septembre qui prévoyait la suppression du vol matinal de 6h40 vers Paris-Orly et celle encore plus critiquée du vol retour arrivant à Perpignan Rivesaltes après 22h.
Une quasi-victoire car Air France a seulement suspendu ce changement. Cette rotation est donc en sursis.
Des négociations avec Air France pour maintenir la liaison
Air France annonçait la semaine dernière, la suppression de 2 vols quotidiens entre Paris et Perpignan. Ce mercredi, ces liaisons aériennes sont rétablies à l'identique dans ses plans de vols pour les semaines à venir.La mobilisation pour le maintien de cette continuité territoriale avec la capitale a donc payé. Car en train, Perpignan est la préfecture métropolitaine de France, la plus éloignée en temps de trajet, de Paris. Principalement la faute à la ligne à grande vitesse qui s'arrête à Montpellier.
Depuis l'intervention de la présidente de la Région Occitanie, Air France aurait demandé l'ouverture de discussions et de négociations pour "réfléchir" à l'avenir de cette ligne.
En clair, il faut comprendre que le groupe Air France, en grande difficulté financière avec la crise du Covid-19, va essayer d'obtenir des subsides de la Région Occitanie pour maintenir les liaisons Paris-Perpignan, même si bientôt celles-ci seront opérées par sa filiale low-cost Transavia. Car Air France devrait transférer ses lignes intérieures à sa propre filiale à bas coûts Transavia, en novembre.Cette situation est inadmissible. Je rappelle que le département de France le plus éloigné de la capitale est celui des Pyrénées-Orientales.
Nul doute, que Jean Castex, élu de Prades désormais Premier ministre, a aussi un avis sur la question. Peut-être l'a-t-il même partagé récemment avec le PDG d'Air France ?