Les parents d'élèves de l'école Victor Duruy à Perpignan ont manifesté ce matin après la deuxième fusillade en quelques jours dans le quartier du Bas-Vernet. La municipalité se défend et explique la hausse des actes de violences depuis la fermeture du commissariat de de police.
Ils sont encore sous le choc. À Perpignan, parents d'élèves et habitants du quartier du Bas-Vernet ont manifesté leur inquiétude ce matin devant la grille de l'école primaire Victor Duruy. Pouvoir amener leurs enfants à l'école en toute sécurité et sans crainte c'est ce que réclame ces parents d'élèves.
Il faut vraiment que l'école soit plus sécurisée ! Si ça continue comme ça il va y avoir un drame et il ne faut pas attendre un drame pour faire quelque chose.. explique une mère de famille.
Ce matin élus municipaux, et responsables de l'académie tentent de rassurer les parents d’élèves en leur disant que des actions seraient mises en places. Mais lesquelles ? Pour l'instant, une celulle psychologique a aussi été installée dans la maison pour tous du quartier.
La municipalité accuse l'Etat
Vendredi 17 janvier c'était la deuxième fois depuis la rentrée que des groupes armés s'affrontaient à proximité de l'école Victor Duruy. Pour Chantal Bruzi, adjointe (LR) à la sécurité le quartier du bas Vernet qui n'est pas le plus sensible de la ville, paie le prix de la fermeture de son commissariat.
Il y a un abandon total des services de l'Etat dans ce quartier. Chantal Bruzi
Les services de la ville ont déjà rehaussé les murs à l'aide de parpaings. Le portail devrait être remplacé par un autre infranchissable. Un concierge qui devait prendre ses fonctions à la fin du mois est en poste depuis ce lundi.