Le SRPJ de Montpellier est chargé de l'enquête du saccage de la permanence du député LREM Romain Grau, samedi 27 juillet à Perpignan. Pour l'instant, pas d'interpellation parmi les blacks blocs infiltrés dans la manifestation des gilets jaunes. La classe politique réagit.
Les dégâts ont été nettoyés hier lundi à la permanence du député La République en Marche Romain Grau. Et l'enquête est en cours pour retrouver les auteurs des dégradations commises samedi après-midi dans le cadre d'une manifestation des gilets jaunes dans le centre ville de Perpignan. Des faits avérés : sur des images prises lors du défilé, on peut voir quelques individus en noir saccager la permanence et l'un d'eux tenter d'y mettre le feu.
Des actes condamnés par la classe politique locale
Du côté de l'extrême-droite, c'est surtout l'impuissance de la force publique qui est pointée du doigt, après ce saccage survenu en pleine manifestation des gilets jaunes et donc dans un contexte où la police était alertée.
" Le drame, c'est qu'ils sont peu , et il sont pourtant surveillés par la police qui manifestement n'a pas les ordres de les arrêter", s'insurge Louis Aliot, député Rassemblement National des Pyrénées-Orientales".
Pour le parti communiste local, condamnation de la violence d'où qu'elle vienne. D'autant plus qu'elle est souvent contre productive, comme l'explique Nicolas Garcia, conseiller départemental PCF.
"Quand cette violence vient des gilets jaunes, ou de ceux qui se prétendent gilets jaunes, non seulement elle est condamnable mais elle dessert la cause qu'elle prétend servir. a ne dessert pas le député, bien au contraire, ça le victimise."
Même condamnation de la violence par le Républicain Olivier Amiel. Mais le trésorier local aimerait que toutes les victimes soient traitées avec la même attention que la permanence de la République en marche, car une femme a été blessée par les casseurs.
"Je vois des messages venus de toute la France pour soutenir le député qui a vu sa permanence ravagée et aucun message pour cette femme qui a été agressée physiquement quelques minutes après, alors qu'elle faisait son travail. Elle a été choquée et blessés à l'épaule".
Selon la préfecture de Perpignan, l'acte 37 des gilets jaunes ce samedi à Perpignan a rassemblé près de 200 personnes dont 50 à 70 violentes.
Le reportage de Marc Tamon et Joan Lopez