Dans la nuit de mercredi à jeudi, un détenu, de la prison de Perpignan, atteint de troubles psychologiques a mis le feu à sa cellule, provoquant la colère des syndicats. Ces derniers s’interrogent sur la place, en détention classique, des détenus souffrant de troubles psychologiques.
C’est l’incident de trop ! Dans la nuit de mercredi à jeudi un détenu, de la prison de Perpignan, atteint de troubles psychologiques a mis le feu à sa cellule.
L’homme n’a pas été blessé, mais il a perturbé le service et mis en danger la vie des surveillants.
Ce énième incident a soulevé la colère des syndicats de police UFAP-UNSA Justice. Pour eux, cet homme atteint de troubles psychologiques n’a pas sa place en « détention normale » :
Il devrait se trouver au SMPR (Services médico-psychologiques régionaux) ou en UHSA (unité hospitalière spécialement aménagée)… Mais, aussi incroyable que cela puisse paraître, pour qu’un détenu puisse être géré dans ce type de structures, il faut son accord !", dénonce le syndicat.
Les syndicats dénoncent d’autres faits qui se sont produits au sein du centre de détention de Perpignan et concernant d’autres détenus souffrant également de troubles psychologiques :
La détenue qui avait agressé une surveillante à la maison d’arrêt a été sortie immédiatement du quartier disciplinaire sur avis médical. Un détenu qui avait saccagé sa cellule a lui aussi, pour "incompatibilité avec le quartier disciplinaire", été remis dans une cellule du quartier d'isolement, avant d'ajouter, il faut être clair : soit les détenus sont "incompatibles" avec une détention normale, soit ils sont "compatibles" et donc soumis aux règles de la détention classique.
Pour les syndicats, le comportement de ces détenus est incompatible avec les conditions de détention classique et met en danger la vie des surveillants.