Ce jeudi matin, une centaine de manifestants a défilé jusqu'à la direction départementale de l'ARS à Perpignan. Leurs revendications: obtenir la prime covid, des augmentations de salaire et des embauches supplémentaires.
Ils se considèrent comme les "oubliés du Ségur". Une centaine de personnels médico-sociaux notamment de la petite enfance s'est réunie à l'appel de la CGT ce matin devant les locaux de l'IME, l'instistut médico éducatif de Perpignan. Un ras le bol généralisé chez ces salariés d'associations qui se sentent discriminés. "On réclame comme nos collègues hospitaliers une revalorisation de 183 euros et un rattrappage de 300 euros afin d'harmoniser les salaires" lance Christophe Climaco, représentant CGT du personnel.
La situation est d'autant plus difficile pour "les salariés à temps partiel imposé qui ne vivent qu'avec 800 euros par mois" selon Pascale Advenar, technicienne familiale "et qui sont en première ligne sur le front de la Covid sans aucune reconnaissance ni de prime"
On réclame comme nos collègues hospitaliers une revalorisation de 183 euros et un rattrapage de 300 euros afin d'harmoniser les salaires
Autre revendication le manque cruel de moyens humains. "Il faut embaucher pour bien faire notre travail. Nous ne sommes pas assez nombreux" supplie Hélène Sune, éducatrice à l'IME. En fin de matinée, les manifestants ont défilé à travers le quartier du Moulin à vent pour rejoindre la direction départementale de l'ARS où ils ont déposé leurs revendications.