Le train des primeurs s'arrêtera-t-il le 15 juillet ? C'est ce qu'affirme la CGT des Pyrénées-Orientales. Le sursis donné à cette ligne SNCF de frêt nocturne qui relie Perpignan à la gare du MIN de Rungis dans le Val-de-Marne devait pourtant courir au moins jusqu'à la fin de l'année.
Le secrétaire de l'union locale CGT de Perpignan-sud a réactivé lundi, les inquiétudes sur la fermeture de la ligne de frêt ferroviaire SNCF de fruits et légumes entre Perpignan et le marché de Rungis.
Lors d'une conférence de presse, il a affirmé qu'on leur avait menti, lors de la réunion ministérielle du 24 mai 2019 et que le dernier train était programmé pour le 15 juillet.
Nous pouvons vous dire aujourd'hui que c'est faux. Le dernier train partira le 15 juillet de Perpignan. Après place aux camions.
Pour preuves, le syndicaliste met en avant la fin du contrat qui lie la SNCF à la société de transports Torca, au 31 mai et repoussé au 15 juillet pour terminer la saison. L'entreprise de Perpignan serait même en train de déménager des locaux de la gare.
Le train des primeurs s'arrêtera-t-il le 15 juillet ? C'est en tout cas ce qu'affirme la CGT des Pyrénées-Orientales. Le sursis donné à cette ligne de frêt nocturne qui relie Perpignan à Rungis devait pourtant courir au moins jusqu'à la fin de l'année.
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Un feuilleton à rebondissements depuis des mois... avec aucune certitude
Le train des primeurs est sauvé jusqu'à la fin de l'année annonçaient la SNCF et la ministre des Transports il y a une quinzaine de jours. Mais aujourd'hui rien n'est moins sûr aux yeux de la CGT. Le déménagement du marché Saint-Charles de l'un des 2 transporteurs historiques du site suscite l'inquiétude.
La direction de Primever, proprétaire des transports Torca confirme qu'au 15 juillet, fin de la saison haute, le train s'arrête sans assurance de reprise ensuite.
1 train, c'est 45 camions...
Pour la CGT, la mobilisation doit être générale pour l'emploi, la sécurité et l'environnement. Ses représentants espèrent obtenir rapidement un rendez-vous avec le préfet.
Préserver cette ligne, en faire une liaison d'intérêt général, est aujourd'hui l'objectif du syndicat. Mais pour cela, il faudrait investir environ 20 millions d'euros pour changer les wagons frigorifiques qui sont trop vieux et trop petits pour une exploitation rentable.
Une délégation de cheminots CGT donnait une conférence de presse ce mardi à Paris. Ils étaient réunis devant le ministère des Transports.