Le ministre de l'intérieur est au Perthus, à la frontière espagnole, ce lundi 12 novembre. Christophe Castaner va rencontrer policiers et douaniers, avant de se rendre à Madrid pour voir son homologue espagnol. Au centre des discussions : les routes migratoires qui passent par les Pyrénées.
Christophe Castaner s’inquiète de la pression migratoire du côté des Pyérénées.
Les montagnes entre la France et l'Espagne font désormais partie des nouvelles routes empruntées par les migrants.
Des migrants qui passent moins par l’Italie et beaucoup plus à présent par l’Espagne.
Le lieu stratégique pour réguler ces flux migratoires, c’est le centre de coopération policière et douanière du Perthus. C'est là que le ministre est attendu ce lundi matin 12 novembre, pour rencontrer les forces de l'ordre et assister aux contrôles aux frontières.
Policiers, douaniers, gendarmes, mossos d’esquadra et agents de la guardia civile coopèrent et échangent des renseignements entre la France et l’Espagne.
Mais ils ne peuvent pas être partout 24h/24, notamment sur les petites routes de montagne du côté Latour de Carol ou du col de Banyuls, malgré les dangers des sentiers escarpés et du froid.
Des étrangers en situation irrégulière arrivent aussi à passer par la barrière de péage du Boulou, malgré la présence des forces de l’ordre.
Christophe Castaner va nommer un coordonnateur sécurité pour mieux organiser les contrôles migratoires et le dialogue avec les autorités espagnoles.
Au Perthus, le ministre de l'intérieur a porté un message de fermeté face à la pression migrtoire venue d'Espagne.
Le ministre de l'intérieur s'est ensuite rendu à Madrid pour évoquer cette question migratoire avec son homologue espagnol.L'Espagne a connu une augmentation de 150 à 155% des entrées de migrants sur son territoire et donc une partie de ces populations peut vouloir venir en France