18 véhicules du SDIS 66 sont parqués, depuis plusieurs jours, dans les casernes des Pyrénées-Orientales à cause d'un défaut de vissage de boulons sur des camions citerne incendie. Cette anomalie est sur le point d'être résolue.
A cause de leurs boulons dévissés, 18 camions des pompiers des Pyrénées-Orientales restent à la caserne. Le SDIS 66 a fait savoir dans un communiqué que ses engins avaient fait l'objet d'anomalies suite à des vérifications effectuées entre le 25 et 29 juillet.
Des boulons de fixation des supports de lames de suspensions avant, partiellement ou totalement dévissés, ont été découverts sur un châssis de camion-citerne feux de forêts mis en service en 2009."
ont-il indiqué dans un communiqué.
La caserne a alors vérifié tous ses véhicules, portant à 18 engins le nombre de camions affectés. Le concessionnaire Renault RVI a lui été saisi afin de déterminer l’origine du problème ainsi que le protocole de résolution.
Cette anomalie est connue depuis fin 2013, et le ministère de l'intérieur avait prévenu par communiqué de ce problème mécanique le 30 juillet dernier. Les engins concernés ont alors été mis hors service.
A l'année, des contrôles réguliers
D'autres problèmes ont été observés, n'entraînant pas l'immobilisation des véhicules :
Des silentblocs de supports de tonnes présentaient un jeu d’usure au-delà de la normale, y compris sur des engins récents. Ce jeu d’usure n’affecte pas la sécurité, car la conception de ces support rend impossible l’arrachement de tonne dans des conditions de travail, même extrêmes.
pouvait-on lire sur le communiqué du SDIS 66.
Les pompiers des Pyrénées-Orientales ont cependant annoncé qu'ils procèderaient au remplacement de ces supports.
Ces anomalies ont été observées en dehors des contrôles réguliers. Le SDIS 66 a néanmoins insisté : "tous les engins font l’objet d’un contrôle annuel obligatoire tracé, (...) les travaux à effectuer sur les organes de sécurité des engins sont effectués par des prestataires externes".
Des soucis pour le moment sans conséquences
Selon les agents pyrénéens, ces problèmes techniques n'ont pour le moment pas eu de conséquences graves. Ils ne sont à l'origine d'aucun accident récemment survenu. L'accident du 13 juillet dernier, causant la mort de l’adjudant Bruno Collard, n'a rien à voir. avec ce problème technique.