Prison de Perpignan : crachats, coups de pied, la tension monte chez les gardiens après deux agressions en trois jours

Lundi 22 août, un détenu placé à l'isolement a tenté d'asséner un coup de poing au visage d'un surveillant. Il a ensuite tenté d'agresser deux nouveaux surveillants à coups de pied.

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La tension monte au centre pénitentiaire de Perpignan. Alors que les surveillants constatent une augmentation de la violence dans cette prison, deux agressions ont eu lieu en l'espace de trois jours. Le samedi 20 août, d'abord, alors qu'une équipe de surveillants a essuyé les insultes et les crachats d'un détenu. Une seconde, plus violente encore, a ensuite eu lieu le lundi 22 août. 

Un coup de poing au visage

"Ça s'est passé au quartier d'isolement, où sont placés les "gros profils", précise Frédéric Janot, le secrétaire local FO Justice au centre pénitentiaire de Perpignan, en préambule. À 7h15, au moment de l'appel des effectifs, un surveillant a ouvert sa cellule. Le détenu a tenté de lui mettre un coup de poing au visage. Heureusement, notre collègue a pu éviter le coup". 

Par la suite, trois surveillants ont été mobilisés pour contrôler le détenu et le diriger vers le quartier disciplinaire. Sur le chemin, ils ont aussi essuyé une avalanche de coups. Aucun d'entre eux n'a été blessé, mais tous ont été choqués par le comportement de ce détenu présentant des "troubles du comportement" selon le secrétaire local de FO Justice.

Les surveillants doivent gérer la misère sociale et mentale avec des moyens limités.

Frédéric Janot

"Il y a des détenus atteints de pathologie ou de troubles du comportement, qui n'ont par leur place en prison, estime le surveillant pénitentiaire. Ils devraient être placés en hôpitaux psychiatriques. Ils sont placés en prison parce qu'ils sont dangereux dans la rue, mais ici ils sont dangereux pour les surveillants."

Selon le syndicaliste, la tension était déjà palpable depuis quelques temps "depuis deux ou trois semaines". Aujourd'hui, son syndicat demande le transfert de ce détenu, déjà placé à l'isolement après de précédentes agressions sur des surveillants. 

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