Incident d'audience ce midi à Perpignan. Alors que le président annonce la suspension de la séance lors du procès de Jacques Rançon, les deux frères d'une victime ont traversé la salle pour se jeter sur l'accusé. Ils ont été expulsés par les forces de l'ordre.

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Incident d'audience ce midi à Perpignan. Alors que le président annonce la suspension de la séance lors du procès de Jacques Rançon, les deux frères d'une victime ont traversé la salle pour se jeter sur l'accusé. Ils ont été expulsés par les forces de l'ordre.


Les deux frères de Marie-Hélène Gonzalez, tuée et mutilée par Jacques Rançon en 1998 n'ont pas supporté l'évocation des faits toute la matinée. Alors qu'ils étaient du côté de la partie civile, derrière leurs avocats, ils ont sauté et traversé la salle d'audience pour tenter d'attraper Jacques Rançon, protégé par son box.

La réaction de Maître Nicolau, avocat des parties civiles: "Ils ont essayé de l'attraper à travers les vitres qui sont munies d'ouvertures pour la discussion avec les avocats de la défense. Ils ont voulu le frapper, le tirer.


Une réaction évidemment inadmissible dans un prétoire mais que chacun peut comprendre


Je pense que c'est une réaction qui est évidemment inadmissible dans un prétoire mais que chacun peut comprendre. Pour nous, il s'agit d'un homme qui a commis des actes terribles et pour les frères de Marie-Hélène, il s'agit d'un homme qui a agressé leur soeur, qui l'a tuée, l'a dépecée. Ils ont vécu ça pendant la matinée, ça a été très difficile pour eux et ils n'ont pas pu tenir le coup."

Incident d'audience ce midi à Perpignan. Alors que le président annonce la suspension de la séance lors du procès de Jacques Rançon, les deux frères d'une victime ont traversé la salle pour se jeter sur l'accusé. Ils ont été arrêtés par les forces de l'ordre.


Un calvaire

Réaction de maître Capelet, avocat de Jacques Rançon : "Je pense qu'aujourd'hui, la tension était à son paroxysme et la journée n'est pas terminée. Je pense que les nerfs des parties civiles  sont mises à rude épreuve. C'est réellement pour elles un calvaire de voir ce qu'on a pu voir ce matin.

En se mettant à leur place et en faisant appel à notre humanité, on peut comprendre qu'ils puissent avoir ce genre de réaction


D'une certaine façon, je comprends cette réaction. Je ne l'excuse pas. On est tous des êtres humains. On a deux frères qui souffrent depuis de nombreuses années et qui sont confrontés de nouveau à cette réalité de la perte de leur soeur. 

En se mettant à leur place et en faisant appel à notre humanité, on peut comprendre qu'ils puissent avoir ce genre de réaction. Mais la justice, ce n'est pas la vengeance. Il faut que ce procès se termine dignement."

Maître Capelet réagit à l'incident d'audience lors du procès Rançon. Les deux frères de la victime se sont jetés vers l'accusé.

Les débats se poursuivent cet après-midi par le témoignage de proches de Marie-Hélène Gonzalez au moment des faits. Sa mère assiste à l'audience. Un de ses deux fils, auteur de l'incident est là aussi. L'autre n'est pas présent mais il ne s'agit pas d'une décision du président de la cour d'assises, nous a précisé maître Nicolau. C'est un choix personnel.

Pour suivre le direct de l'audience.

Le reportage de D. Berhault et A. Sabatier:
7 ème journée de procès de jacques Rançon à Perpignan : les familles sont à cranc. Les deux frères de Marie-Hélène Gonzalez, tuée et mutilée par Rançon en 1998 n'ont pas supporté l'évocation des faits. Alors qu'ils étaient du côté de la partie civile, derrière leurs avocats, ils ont sauté et traversé la salle d'audience pour tenter d'attraper Jacques Rançon, protégé par son box. ©France 3 pays catalan

 

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