Mercredi, la cour d'assises des Pyrénées-Orientales se penche sur le meurtre et le viol à Perpignan, en juin 1998 par Jacques Rançon de Marie-Hélène Gonzalez, retrouvée décapitée, amputée des mains, les parties génitales découpées.
Marie-Hélène Gonzalez, 22 ans, arrive en train le 16 juin 1998 à 21h02 à Perpignan. Elle dîne dans un établissement face à la gare. Puis elle part en stop avec ses deux valises entre 22H00 et 23H00. Elle voulait se rendre chez ses parents à Toulouges (Pyrénées-Orientales).
Son corps atrocement mutilé, éviscéré, sans tête et sans mains pour empêcher son identification, sera retrouvé dix jours plus tard dans un terrain vague, jusqu'à six mois pour d'autres parties du corps.
Je ne sais pas si je vais tenir le coup
Nous avions rencontré la mère de Marie-Hélène Gonzalez quelques semaines avant le procès. Un sentiment de vengeance mêlé de désespoir s'emparait d'elle. "Je ne sais pas si je vais tenir le coup. Parce que me retrouver en face de lui, c'est de le massacrer, le tuer si je pouvais. Si je pouvais faire quelque chose, je le ferais mais je sais que c'est impossible. Il faut que je me mette ça en tête, je ne pourrais rien faire. Mais le fait de le voir là...."
Jacques Rançon ne répond pas à toutes les questions. Ce qui interroge ou énerve les avocats:
Incident à l'audience
Incident d'audience ce midi à Perpignan. Alors que le président annonce la suspension de la séance lors du procès de Jacques Rançon, les deux frères d'une victime ont traversé la salle pour se jeter sur l'accusé.
7 ème journée de procès de jacques Rançon à Perpignan : les familles sont à cranc. Les deux frères de Marie-Hélène Gonzalez, tuée et mutilée par Rançon en 1998 n'ont pas supporté l'évocation des faits. Alors qu'ils étaient du côté de la partie civile, derrière leurs avocats, ils ont sauté et traversé la salle d'audience pour tenter d'attraper Jacques Rançon, protégé par son box. • ©France 3 pays catalan