La récolte des pêches touche bientôt à sa fin. Cette année, le bilan est mitigé, la qualité des fruits n'est pas au rendez-vous. En cause notamment : les aléas climatiques.
Cette année, la récolte des différentes variétés de pêches et nectarines ont chacune quinze jours d'avance. En cause : des conditions climatiques particulières. En Occitanie, la floraison a été peu abondante, conséquence d’un hiver exceptionnellement doux.
Qualité moins bonne
Beaucoup de pertes car les fruits ne sont pas présentables, d’autant plus que la tramontane du mois de mai n'a fait qu'aggraver le phénomène.On a eu un hiver chaud et un printemps très humide ce qui nous a engendré des problèmes au niveau de la qualité des fruits.
A la coopérative d'Ille-sur-Têt, située à quelques kilomètres de Perpignan, ce sont près de 200 tonnes de fruits qui sont conditionnés quotidiennement. Tri et calibrage rigoureux pour le marché de la grande distribution.
Baisse de 15% de la consommation
Mais cette année, la consommation accuse une baisse de 15%, due notamment à la flambée des prix à l'étalage. Selon le baromètre annuel de l'association Familles rurales publié mardi, les prix des fruits frais issus de l'agriculture conventionnelle ont augmenté en moyenne de 17 % sur un an. Tout en haut du palmarès, la nectarine avec 26% d'augmentation, talonnée par la poire, + 24% et la pêche, + 21%.La saison se terminera à la mi-septembre, la baisse de la production est déjà estimée à 20% environ.On est un peu mécontent de cette publicité qui dit que le prix des fruits a augmenté. Nous à la production, ce n’est pas ce que l’on ressent, on a eu une petite augmentation de 5% mais ce n’est pas les 15 à 20% que l’on entend.