Depuis mardi matin, 10 à 15 personnes sont en garde à vue dans le cadre du démantèlement par le GIR (Groupement régional d'Intervention) d'un réseau entier de trafic de cigarettes et d'objets de contrebande. La marchandise était écoulée localement.
C'est la totalité d'un réseau local de trafic de cigarettes et d'objets de contrebande que vient de faire tomber le GIR (Groupement d'Intervention Régional). De la tête à la base, ce sont 10 à 15 personnes qui ont été placées en garde à vue, principalement dans le Gard, par les hommes du GIR, une unité qui regroupe Police, Gendarmerie, Douanes et personnel des Impôts.
200 cartouches de cigarettes, 100 objets de contrefaçon saisis
Le trafic porterait sur un total de 2 tonnes de tabac. 200 cartouches de cigarettes importées et vendues illégalement en Languedoc-Roussillon ont été saisies, de même qu'une centaine d'accessoires de mode imitant de grandes marques.
Sacs, ceintures, foulards et autres objets contrefaits proviendraient d'Espagne et du Maroc. La marchandise était écoulée localement.
Une enquête démarrée en 2010
C'est l'aboutissement d'une enquête pilotée par un juge d'instruction de Perpignan. Elle avait démarré en 2010 à la suite d'une saisie douanière. Mardi matin, les enquêteurs sont donc passés à l'action.
Les interpellations ont eu lieu dans l'Hérault, à Béziers et Agde, mais surtout dans le Gard, à Nîmes, Saint-Gilles, Bagnols-sur-Cèze, Alès et des villages cévenols comme Saint-Ambroix ou encore Meyrannes. C'est là que se situerait le coeur du réseau.