Record de pluie à Perpignan et Nîmes sur les 10 premiers jours de juillet

Juillet fait grise mine. Il n'a jamais autant plu à Perpignan depuis 1945, idem à Nîmes. Du côté du soleil, en revanche, c'est un record d'absence, il a brillé près de 40% de moins en Languedoc-Roussillon. A Montpellier, 77 heures d'ensoleillement seulement, contre 113 habituellement.

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Les années se suivent et ne se ressemblent pas. L'an dernier, début juillet, on battait des records de soleil dans la capitale, mais aussi à Biarritz, Toulouse et dans le Gard.

Globalement, pour la première décade de juillet 2014, le thermomètre est 0,7°C en dessous de la normale, indique à l'AFP François Gourand, prévisionniste Météo-France, avec un déficit particulièrement marqué dans le Sud-Est, jusqu'à 3°C.

"Dans le Languedoc-Roussillon ou la basse vallée du Rhône, on est entre 2°C et 3°C en-dessous de la normale". Frais donc. Et pluvieux. "La pluviométrie est souvent excédentaire, voire largement, sur le pays", dit François Gourand.


Avec 44mm, il n'avait jamais autant plu à Perpignan durant cette période depuis la seconde guerre mondiale. Avec 54mm, cette décade est la 3ème la plus humide à Nîmes, et avec 71mm, elle prend la quatrième place à Paris. Il y pleut normalement 62 mm pendant tout le mois de juillet.

Le soleil, lui aussi en vacances, mais où ?

Logiquement, les parasols ont peu servi. "Il y a généralement dans la plupart des régions un déficit d'ensoleillement supérieur à 30% avec des pointes à 50%, voire un peu plus", résume le prévisionniste.

Biarritz détient son record --depuis 1991, date à laquelle les capteurs ont été modifiés-- de faible ensoleillement pour les 10 premiers jours de juillet, avec 35 heures contre 70 heures normalement.
Peu de ciel bleu aussi à Toulouse, avec 41 heures de soleil contre 84 en moyenne. Montpellier n'en a connu que 77 heures contre 113 et Paris, 45 contre 71.

La faute à des "gouttes d'air froid", de quelque 1.000 km de diamètre, "qui se sont détachées des hautes latitudes", explique M. Gourand. Quand ce phénomène naturel se déclenche, "ça provoque un temps instable, nuageux et généralement frais". Cette année, "on a eu une récurrence de gouttes froides particulièrement marquées".
A noter que la zone allant du Contentin aux Pays de la Loire et la Bretagne a été épargnée, avec "des températures et un ensoleillement supérieurs à la normale", précise le prévisionniste.
Encore un week-end maussade et Météo-France promet une "amélioration lente mais sûre" jusqu'à, au moins, la fin de la semaine.
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