Cap de Burro et Bikounet sont tristes. Les mini-mascottes en peluche des clubs de l'USAP et du MHR viennent d'être retirées des boutiques. Un problème de fabrication potentiellement dangereux pour les enfants de moins de 12 mois a nécessité leur retrait de vente et même un rappel des produits vendus.
L'USAP vient de retirer de la vente 200 peluches de sa mascotte Cap de Burro par mesure de sécurité.
L'entreprise française Poupluche, basée dans les Côtes-d'Armor, qui les distribuent pour plusieurs clubs de rugby et de foot a récemment alerté ses clients qu'une anomalie avait été détectée en laboratoire. Rien de grave mais un élément dur au niveau d'un orteil est susceptible de mettre en danger les bébés de moins d'un an en cas d'ingestion.
Le club a pour sa part retiré 200 mini-mascottes de l'USAP de la vente. Les supporters et autres clients qui ont acheté ces peluches en boutique au stade Aimé Giral ou en ligne, sont priés de les ramener avant Noël. Les peluches ne seront pas détruites, elles partent en réparation pour un retour dans les boutiques auprès des clients en février 2024.
Communiqué USAP
Le rappel volontaire de Poupluche concerne 300 peluches vendues depuis son lancement en 2021 et fabriquée en Chine. "Aucun échange ni aucun remboursement possible", précise le club catalan.
Le Bikounet de Montpellier "rappelé volontairement pour une opération du pied"
Même opération au MHR à Montpellier. Bikounet, la peluche debout de la mascotte, a fui la vitrine du club à cause d'un rappel produit.
Pour éviter tout contact avec un enfant de moins de 10 mois, vous êtes invités à ne plus utiliser la peluche debout et à vous présenter en boutique pour la retourner. Contre un remboursement ou un échange avec une version aux pieds doux, qui sera disponible en février, après leur opération en France. Nous vous informons avoir engagé un processus de relocalisation avec notre fournisseur.
Communiqué du MHR.
Les mascottes des clubs de rugby à XV de Biarritz, Bordeaux, Brive, Clermont, La Rochelle, Mont-de-Marsan et de Paris (Stade Français) sont concernées, comme celles des clubs de foot de Rennes, Laval et du PSG.
Poupluche, entreprise en péril ?
Suite à la parution de cet article, l'entreprise Poupluche a tenu à nous donner quelques précisions.
"Nous avons remplacé les peluches de joueurs transférés, par la fidélité des mascottes. En 3 ans, 50 clubs sportifs professionnels ont adopté notre peluche debout, donnant naissance à la plus grande collection de mascottes du sport français. Après avoir marqué l'histoire, notre jeune entreprise subit une injustice historique.
L'invention peluche debout a toujours été testée conforme par de nombreux laboratoires agréés, depuis 2013. Et seul 10 ans plus tard, un nouveau test révèle que la petite partie dure sous les pieds peut être trop grande de quelques millimètres, pour les bébés avant 10 mois. Cela se joue à l'orteil près, mais nous avons rappelé nos milliers de peluches, volontairement et directement avant Noël. Cette décision met en péril notre entreprise, mais la sécurité n'a aucun prix. (...) Nous aurions pu jouer avec la règle d'âge car Poupluche est une poupée-peluche debout, décorative, sportive, de collection. Mais nous préférons la douceur et la sécurité".
