Soupçons d'emploi fictif au Rassemblement National à Perpignan : "Tout est légal" se défend Louis Alliot

Une perquisition a été menée jeudi dans les locaux municipaux du Rassemblement National à Perpignan, dans le cadre d'une enquête sur un possible emploi fictif d'un ancien assistant du député RN Louis Aliot, a indiqué le parquet. "Tout est légal," affirme-t-il.

Louis Aliot a confirmé cette opération, tenue en son absence, et déclenchée selon lui par des "dénonciations calomnieuses" portant sur "le contrat de travail de Mohammed Bellebou, employé de (sa) campagne municipale en 2014".

Cette affaire n'est pas liée à celle des emplois présumés fictifs de l'ex-Front national au Parlement européen, dans laquelle Louis Aliot est mis en examen, selon le parquet. Mais elle "s'inscrit dans le même registre", a-t-on précisé de même source.  "J'ai déjà dit au procureur que je tenais le contrat de travail" de M. Bellebou "à sa disposition", a commenté Louis Aliot, conseiller municipal de l'opposition à Perpignan. 

C'est de la dénonciation calomnieuse d'une collègue que j'avais et à qui je n'ai pas voulu confier un mandat régional qui est allée raconter n'importe quoi à la gendarmerie


"C'est de la dénonciation calomnieuse d'une collègue que j'avais et à qui je n'ai pas voulu confier un mandat régional qui est allée raconter n'importe quoi à la gendarmerie. Je vais la poursuivre pour dénonciation calmonieuse," explique-t-il à notre micro.
 


Candidat déclaré sans étiquette du RN aux prochaines municipales,  Aliot s'est prévalu d'une "dizaine de témoignages" attestant que son collaborateur, également conseiller municipal à Perpignan, "a bien travaillé pour (sa) campagne pendant les municipales".

Tout est légal, la convention a été validée par la commission des comptes de campagne


"Il était employé de l'imprimeur qui le mettait à la disposition de la compagne électorale. Tout est légal, la convention a été validée par la commission des comptes de campagne," poursuit Louis Alliot.

L'ouverture d'un enquête préliminaire sur cette affaire avait été révélée en octobre par le site Médiapart. 
 
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