Vol de cocaïne : 20 000 euros saisis suite à l'arrestation du policier à Perpignan

Les services de l'IGPN, la police des polices ont trouvé 20 000 euros en liquide pour partie dans le sac à dos du policier interpellé samedi dans un centre commercial de Perpignan. Le suspect membre de la brigade des stupéfiants continue de nier toute implication dans le vol de 52 kg de cocaïne.


Le policier des "Stups" soupçonné d'avoir volé 52 kg de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres, siège de la PJ parisienne, continue de nier en garde à vue, a indiqué lundi à l'AFP une source proche du dossier.

Près de 20.000 euros en liquide, ainsi que de nombreux téléphones et ordinateurs, ont été saisis par les enquêteurs de la "police des polices". La garde à vue de ce brigadier de 34 ans a été prolongée au-delà de 48 heures, selon une source judiciaire.
"La garde à vue a été prolongée en raison du métier exercé par le suspect et de son affectation qui lui permet d'avoir une très bonne connaissance des trafics de drogue", a expliqué une source proche du dossier.

Des perquisitions à Paris et à Perpignan

Elles ont permis de mettre la main sur près de 20.000 euros en espèces, dont une "grande partie se trouvait dans un sac à dos porté par le suspect" lors de son arrestation, samedi, à Perpignan, selon une source proche du dossier. Le suspect, un brigadier "toujours bien noté" par sa hiérarchie, a été interpellé alors qu'il faisait des courses avec son épouse et sa fillette à Perpignan.
Le suspect continue de nier farouchement le vol de 52,6 kg de cocaïne, affirmant seulement avoir gagné l'argent saisi par les "boeuf-carottes" en jouant à des jeux en ligne, selon cette source.

"Il nie toujours les faits et ne dit rien de plus", a ajouté cette source.

Lundi après-midi, la drogue, dont la valeur est estimée à deux millions d'euros à la revente, n'avait toujours pas été retrouvée.
Des policiers spécialisés dans les investigations techniques et financières ont été chargés d'examiner les téléphones et le matériel informatique saisi.
"A ce stade, l'IGPN (Inspection générale de la police nationale, "police des polices") cherche toujours à déterminer s'il y a eu d'éventuelles complicités internes ou externes", a expliqué une source proche du dossier.

La femme du policier entendue

Sa femme était auditionnée comme témoin lundi après-midi par l'IGPN, afin d'éclaircir notamment le train de vie du couple et la provenance des espèces saisies. Le couple possède sept biens immobiliers à Perpignan et sa région, grâce notamment au patrimoine de madame, ont indiqué à l'AFP des sources policières.
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