Les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, l'Ariège en Occitanie et les Pyrénées-Atlantiques en Nouvelle-Aquitaine seront soumises à d'importantes précipitations neigeuses dans les prochaines 48h. Météo France a émis une alerte orange avalanche.
Les chutes de neige ont débuté ce mardi matin sur l'ouest des Pyrénées. Au fil des heures elles ont gagné l'est de la chaîne en se renforçant. 5 à 10 cm de neige se sont déjà déposés.
La neige va tomber en continu toute la nuit du mardi au mercredi et toute la journée du mercredi
Les flocons vont tomber, d'abord de façon modérée dans la nuit. Puis vont s'intensifier pendant la journée de mercredi. La neige tombera jusqu'à basse altitude 400 à 600m estime Météo France. Mais la limite pluie-neige remontera temporairement jusque vers 1100/1200 m durant la matinée du 23.On attend, d'ici la fin d'après-midi de mercredi, un cumul de 70 cm à 1 m de neige fraîche, dès 1500 à 1800 m d'altitude, sur la majeure partie des Pyrénées. Les massifs des Pyrénées-Orientales recevront des quantités de neige nettement moins importantes.
Le risque d'avalanche devrait atteindre son niveau maximal
Le risque d'avalanche va progressivement augmenter. Dès le mercredi matin il deviendra fort, de niveau 4 (sur 5), dans les massifs des Pyrénées-Atlantiques (Pays Basque et Aspe-Ossau) et dans la partie ouest des Hautes-Pyrénées (Haute-Bigorre), à partir du début de l'après-midi dans la partie est des Hautes-Pyrénées (Aure-Louron) et dans les massifs de la Haute-Garonne (Luchonnais) et de l'ouest de l'Ariège (Couserans).Le niveau maximal de 5 sur 5 sera atteint dans la journée dès mercredi soir
Les chutes de neige devraient se prolonger durant la nuit de mercredi à jeudi , pour ne cesser que vers la mi-jounée du 24.
L'instabilité du manteau neigeux devrait en conséquence encore augmenter et le niveau de risque d'atteindre le niveau 5 en fin de journée et durant la nuit suivante.
L'activité avalancheuse atteindrait alors un pic durant la fin de journée du 23 et la nuit suivante.
De nombreuses grandes avalanches, parfois très grandes, pourront se produire et toucher des secteurs routiers ou infrastructures, y compris à moyenne altitude.