Le tableau s'est ouvert à Monte-Carlo pour le Sérignanais Richard Gasquet qui a un beau coup à jouer vendredi en quarts de finale après l'élimination de Marin Cilic (7-5, 6-4). Il rencontrera l'Italien Fabio Fognini.
Au lieu de rencontrer un adversaire du Top 6, Tsonga, trop fort jeudi pour un Jürgen Melzer diminué (6-3, 6-0), et Gasquet, vainqueur de Marin Cilic (7-5, 6-4), vont retrouver deux joueurs moins bien classés qu'eux avec le Suisse Stanislas Wawrinka et l'Italien Fabio Fognini.
Pour Gasquet, l'occasion de réaliser une performance est grande.
Opposé à Fabio Fognini, 32e mondial, le Biterrois évite Berdych et peut décemment espérer rééditer sa performance de 2005 lorsqu'il avait forcé la porte des demi-finales.
"C'est un bon joueur de terre battue, qui progresse, mais c'est mieux que Berdych. Pour moi c'est un bon match à jouer, c'est vrai que je peux gagner", a commenté Gasquet, 9e mondial, dans son style inimitable.
Solide face à Cilic - "une belle victoire, il est quand-même 11e mondial" - Gasquet, rassuré au sujet de sa cheville droite, peut même voir plus loin car Novak Djokovic, son adversaire théorique en demi-finale, n'est pas au top.
Le N.1 mondial, lui-même tracassé par sa cheville droite, a encore perdu un set, face à l'Argentin Juan Monaco (4-6, 6-2, 6-2). Il a fait appel au soigneur pour examiner sa cheville et a parfois semblé à l'agonie sur le plan physique.
"Cà a été très difficile, ce matin je ne me sentais pas très bien. Je suis fatigué", a-t-il dit. Mais il a aussi démontré une belle rage de vaincre et a manifestement envie de bien faire sur le Rocher où il a établi sa résidence.
Tsonga en revanche risque fort, s'il gagne vendredi, de se mesurer à un mur en demi-finales avec Rafael Nadal qui a remporté jeudi sa 44e victoire de suite à Monte-Carlo contre l'Allemand Philipp Kohlschreiber (6-2, 6-4).
Toujours aussi impressionnant, l'octuple tenant du titre n'a plus perdu un set depuis onze matches sur le Rocher.
Même si l'Espagnol a assuré que son futur adversaire, le Bulgare Grigor Dimitrov, représentait "le présent et l'avenir du tennis", ce serait une immense sensation que son tournoi à lui appartienne au passé dès vendredi.