Rodez : séance de vœux perturbée au centre hospitalier Sainte-Marie

Les salariés de l’établissement ruthénois de l’association de Sainte-Marie ont profité de la cérémonie des vœux du directeur général pour dénoncer leurs conditions de travail et exiger une reprise du dialogue social.
 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le directeur général des établissements de Sainte-Marie avait fait le déplacement depuis le siège social à Chamalières pour présenter ses vœux au personnel du centre hospitalier ruthénois. Il n’aura pas eu le temps de beaucoup parler. Les salariés ont refusé de l’écouter et ont manifesté bruyamment leur colère. Après 3 tentatives de prise de parole, le directeur a finalement quitté la salle.

Les raisons de la colère

Les personnels du centre hospitalier Sainte-Marie dénoncent des conditions de travail de plus en plus difficiles, le non-versement d’une prime égalitaire de fin d’année et la modification des conditions d’attribution de la prime d’assiduité.

Un salarié qui est absent 1 journée sur une période de 4 mois perd sa prime d’assiduité sur cette même période, quelle qu’en soit la raison. Et c’est pareil s’il fait un jour de grève.

Grégory Poczernin, délégué CGT Centre hospitalier Sainte-Marie Rodez

 
Les syndicats demandent par ailleurs à ce que les salariés bénéficient des économies réalisées par le centre hospitalier grâce aux allègements de cotisation accordés par le gouvernement. Un gain qu’ils estiment à 13 millions d’euros. Aussi demandent-ils une prime de 600 euros bruts par salarié.

Nos salaires stagnent depuis 30 ans, ce qui représente une perte de pouvoir d’achat de 25%. Une prime de 600 euros permettrait de rééquilibrer un peu les choses.

Grégory Poczernin, délégué CGT Centre hospitalier Sainte-Marie Rodez

 

En décembre dernier, les syndicats ont déposé un préavis de grève illimité. Depuis, les salariés multiplient les actions pour obtenir la réouverture des négociations, ce qui serait selon eux le signe d’une volonté de la direction d’apaiser la situation.
 L’association hospitalière Sainte-Marie en détail

Statut : hôpital privé à but non lucratif


Siège à Chamalières (Puy-de-Dôme)

5 établissements en France :
  • A Nice dans les Alpes-Maritimes,
  • A Privas en Ardèche,
  • A Rodez en Aveyron
  • Au Puy-en-Velay en Haute-Loire,
  • A Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme
L’association emploie 5500 salariés dont 250 médecins et 3500 soignants
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information