Sainte-Anastasie, Nîmes, Sommières, le chantier de la future LGV entre Nîmes et Montpellier, autant de secteurs du Gard touchés par les inondations des 9 et 10 octobre. Le niveau des rivières a monté en quelques heures et est redescendu aussi vite.
La crue-éclair, c'est le phénomène le plus redouté par les services de secours.
De fortes pluies qui entraînent une montée rapide et violente des cours d'eau, des rivières et des fleuves. Conséquence, des inondations très importantes en plaine.
Le seul avantage de ces crues automnales, c'est que l'eau se retire aussi vite qu'elle est montée.
Une équipe de France 2 a survolé en hélicoptère, plusieurs secteurs du Gard, particulièrement touchés par les pluies et les inondations. Entre samedi et lundi, l'eau qui avait tout envahi s'est retirée.
La décrue est amorcée pour tous les cours d'eau de la Lozère, de l'Hérault et du Gard.
En 48 heures, le niveau du Gardon a baissé à vue d'œil
Premières images : au nord de Nîmes, à l'entrée des gorges du Gardon. Sainte-Anastasie est l'un des secteurs les plus touchés. Samedi, le niveau de l'eau atteignait le haut des arches du pont, et le village. Lundi, il a baissé, laissant apparaître les piles du pont et la campagne environnante.
Seconde étape : au sud de Nîmes, en allant vers Montpellier. Le chantier de la future ligne TGV, totalement englouti il y a deux jours, est désormais hors d'eau. Un camion de pompiers était échoué au milieu d'un lac. Lundi, l'étendue d'eau a disparu. Le véhicule est en fait couché dans un fossé au bord d'une route.
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